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Le collège communal de Braine-le-Comte a décidé de se constituer partie civile dans le dossier des PFAS, ont indiqué mercredi les autorités locales. Une semaine auparavant, la commune de Chièvres avait annoncé déposer une plainte contre X, alors que sa population a été surexposée à ces "polluants éternels" et perturbateurs endocriniens, a priori via l'eau de distribution.
L'objectif des autorités de Braine-le-Comte est de faire toute la lumière sur le dossier des per- et polyfluoroalkylées (PFAS), notamment sur les sources de pollution dans la région brainoise, a déclaré le bourgmestre de la localité hennuyère, Maxime Daye (MR).
"Nous nous faisons assister depuis plusieurs mois par un avocat. La décision du collège communal est tombée il y a quelques jours", a indiqué le maïeur. "Nous constatons que, plus le temps passe dans le dossier des PFAS, moins nous avons de réponses. Il faut établir les responsabilités et obtenir le paiement des dommages qui y sont liés. Les citoyens, qui paient leur eau de distribution et qu'on encourage à la consommer, finissent par devoir acheter de l'eau en bouteille. Nous voulons aussi savoir quelles sont les mesures prises pour faire baisser les taux de PFAS dans l'eau de distribution."
"Sans l'émission de la RTBF il y a neuf mois, nous serions toujours dans l'ignorance sur ce dossier", a rappelé Maxime Daye, qui siège désormais dans la commission Environnement du Parlement wallon, en référence à l'émission #Investigation diffusée en novembre 2023. Le programme du service public avait ainsi soulevé la problématique de ces substances chimiques toxiques et persistantes et de leurs conséquences sur la santé et sur l'environnement. "Il est temps d'accélérer les questions et les réponses quant au risque pour la santé", a conclu le bourgmestre.