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La Belgique et l'Allemagne ont signé lundi un traité de coopération policière et douanière. Objectif : améliorer l'échange d'informations et la coopération entre les services de police et de douane des deux pays.
Selon la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden et le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V), le traité co-signé avec la ministre de l'Intérieur allemande, Nancy Faeser, et l'ambassadeur Martin Kotthaus vise à remettre au goût du jour un traité bilatéral réglant ces questions, mais qui, après 20 ans, ne répondait plus aux besoins de collaboration étroite avec les services allemands. Les négociations visant à moderniser le texte ont été entamées en 2015.
Une telle collaboration existe déjà avec les Pays-Bas et le Luxembourg. Le nouvel accord de coopération policière Benelux est en vigueur depuis le 1er octobre 2023. Il permet notamment aux services de police de poursuivre des suspects, de procéder à des observations et d'échanger des informations au-delà des frontières nationales aux Pays-Bas et au Luxembourg plus facilement. L'accord signé lundi avec l'Allemagne permettra aux services de police et de douane de coopérer de la même manière avec leurs homologues allemands. Le traité met principalement l'accent sur l'échange d'informations, comme la possibilité de partager des listes de plaques d'immatriculation.
Les deux pays pourront ainsi intégrer les plaques d'immatriculation dans leurs systèmes ANPR respectifs afin de localiser rapidement un véhicule transportant des victimes ou des suspects, lorsque la vie ou l'intégrité physique d'une personne est menacée ou pour éviter des délits graves. Dans le cadre des réglementations européenne, belge et allemande en vigueur, les deux pays pourront également communiquer, après autorisation, les informations échangées à d'autres services publics.