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Le négociateur du PS en vue de la formation d'un gouvernement bruxellois, Ahmed Laaouej, a plaidé mardi sur Bel RTL pour un collège électoral bilingue unique en Région bruxelloise. Cela permettrait selon lui d'éviter la situation actuelle, liée au blocage des négociations côté néerlandophone.
En Région bruxelloise, la formation d'un gouvernement est le fruit de deux négociations séparées, l'une entre partis francophones, l'autre entre partis néerlandophones. Côté francophone, le MR, les Engagés et le PS se sont mis d'accord pour gouverner ensemble, mais la situation semble bloquée côté néerlandophone.
Le 1er septembre, le trio francophone a annoncé vouloir reporter de deux ans la prochaine phase d'implémentation de la zone basse émissions (LEZ). Pour les écologistes flamands de Groen, cette annonce a miné les négociations.
"On a voté il y a trois mois maintenant. Il y a des décisions à prendre qui sont urgentes", a affirmé M. Laaouej. "Les écologistes flamands sont peut-être fâchés ou vexés, mais ce que je leur dis c'est qu'on ne peut pas mettre le parlement au chômage temporaire ou à l'arrêt."
La répartition des postes ministériels côté flamand est une autre source de désaccord. "Je demande à chacun de faire preuve d'un sens de l'intérêt des Bruxelloises et Bruxellois", a réagi Ahmed Laaouej.
"On ne peut pas être l'otage d'un blocage côté néerlandophone. Cela montre d'ailleurs que les institutions bruxelloises doivent être réformées, et on ne peut plus fonctionner de cette façon", a-t-il estimé.
"Il faut des listes bilingues, un seul collège, comme au niveau communal, dans lequel on retrouve des candidats francophones et des néerlandophones", selon le bourgmestre de Koekelberg.
