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Le festival des arts forains "Namur en mai" bénéficie d'un subside supplémentaire de 80.000 euros qui lui permettra de vivre une nouvelle édition cette année. L'événement espérait recevoir 640.000 euros du contrat programme de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais n'en avait obtenu que 95.000, voyant sa survie menacée. Le directeur du festival Samuel Chappel indique mercredi vouloir trouver une solution pérenne.
La ministre de la Culture Bénédicte Linard a débloqué il y a quelques jours un subside de 80.000 euros pour permettre à "Namur en Mai" de se dérouler, explique Samuel Chappel. "Je remercie tous les gens de notre secteur mais aussi les personnalités politiques qui nous nous ont prêté une oreille attentive", confie-t-il. "Cette somme nous permettra d'avoir une édition à l'ampleur comparable aux précédentes. Si nous n'avions rien reçu, nous aurions dû diminuer drastiquement le nombre de représentations et nous déployer sur deux places de Namur au lieu de dix. Cela n'aurait tout simplement plus ressemblé à 'Namur en Mai'."
En novembre 2022, le directeur avait rentré un dossier pour bénéficier du contrat programme 2024-2028 de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il demandait 640.000 euros annuels et n'a finalement obtenu que 95.000 euros fin 2023.
"Nous voulions développer encore un peu plus le festival mais surtout mettre en place des aides à la création pour les artistes", précise Samuel Chappel. "Tout cela est tombé à l'eau. La ministre s'est basée sur l'avis de commissions composées de professionnels du secteur mais il comportait d'énormes erreurs. Ils prétendaient que nous n'avions pas précisé le nombre de spectacles d'artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et que nous n'avions pas notifié les partenariats avec les opérateurs du secteur alors que tout se trouvait dans le dossier. Nous avons sauvé les meubles à court terme mais il nous faut dorénavant trouver des solutions plus pérennes."