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Affaire du couple belge à Tenerife: les suspects arrêtés en Belgique acceptent d'être remis à l'Espagne, voici pourquoi

Les deux suspects arrêtés en Belgique dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'un couple belge à Tenerife ne s'opposent plus à leur remise à la justice espagnole, a fait savoir leur avocate, Me De Greef, jeudi lors de l'audience de la chambre du conseil chargée d'examiner la demande de remise.

Michael A. et son fils Lucas A., les deux suspects arrêtés en Belgique dans le cadre de l'affaire Laura Trappeniers et Marc Olbrechts, ne s'opposent plus à leur remise à l'Espagne. Les deux hommes, père et fils, nient cependant toujours toute implication dans les faits.

La raison principale est la suivante: ils veulent s'expliquer. "Ils souhaitent être interrogés par les enquêteurs espagnols et le juge d'instruction dans les plus brefs délais", assure Me De Greef. "Ils nient toujours avoir quoi que ce soit à voir avec la disparition et l'assassinat. Ils connaissaient les victimes et étaient voisins, mais n'étaient en aucun cas en conflit avec elles". La chambre du conseil se prononcera sur la remise dans le courant de l'après-midi. Si elle donne son feu vert, les deux hommes pourraient être transférés en Espagne dans une dizaine de jours.

Le couple, Laura Trappeniers, 66 ans, et Marc Olbrechts, 71 ans, vivait à Tenerife depuis plusieurs années. Sa disparition a été signalée fin avril. Ils ont été vus pour la dernière fois le 22 avril et un avis de recherche a été lancé deux jours plus tard. Leur voiture, une Opel Mokka bleue immatriculée en Espagne, a également disparu. Le 27 avril, le corps gravement mutilé de la femme a été retrouvé dans l'océan Atlantique mais il n'y a toujours aucune de trace de son mari.

Le 20 juin, deux personnes ont été interpellées en Belgique et une troisième en Espagne dans le cadre de l'enquête espagnole. Les deux suspects arrêtés en Belgique sont un père et son fils originaires de Mons. Michael A., 44 ans, et Lucas A., 23 ans, se sont opposés à leur remise à l'Espagne au moment de leur interpellation, mais ont désormais changé d'avis.

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