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Le tribunal correctionnel d'Eupen a rendu mardi un jugement dans le cadre d'un dossier relatif à des extorsions et des infractions à la loi sur les stupéfiants. Il a acquitté le suspect dans cette affaire qui paraissait peu claire.
L'enquête avait débuté à la suite de déclarations d'un homme connu pour être un (ancien) toxicomane.
Il expliquait avoir fait la connaissance d'un homme né en 1988 avec lequel il s'était lancé dans de la vente de jantes de voiture. "La victime avait bénéficié d'un héritage de 30.000 euros et depuis le moment où le prévenu en avait eu vent, il n'avait de cesse de mettre la pression sur la victime pour lui réclamer de l'argent", avait expliqué le ministère public. Alors que la victime aurait tenté de couper les ponts avec le prévenu, ce dernier se serait montré de plus en plus violent et oppressant.
"A un point tel que le 30 avril 2024, il se serait rendu au domicile de la victime armé ou en lui faisant croire qu'il était armé. Dans la panique, la victime aurait accepté de se rendre à la banque où elle avait effectué un retrait de 2.500 euros et un virement de 1.200 euros sur le compte du prévenu", avait détaillé le procureur du Roi, qui ajoutait que pour dédommager la victime, le trentenaire lui avait déposé un paquet de cocaïne qu'il pouvait vendre pour récupérer son argent.
Le prévenu, qui était aussi poursuivi pour fraude sociale, niait les faits.
La défense a plaidé en faveur de l'acquittement estimant qu'il n'y avait pas assez d'éléments permettant de condamner son client. Une ligne de défense suivie par le tribunal, qui estime que les faits ne sont pas établis.
