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Un soir de septembre 2024, un homme d'affaires a été contrôlé par les forces de l'ordre à Anvers. Positif aux tests de drogue, sa voiture de luxe a été confisquée. Ce dernier conteste et réclame une importante somme d'argent.
Un homme d’affaires réclame 4,7 millions d’euros de dommages et intérêts à la police d'Anvers, rapportent nos confrères de Het Laatste Nieuws (HLN). La raison: un contrôle routier qui, selon lui, aurait été abusif.
Une Lamborghini saisie en pleine nuit
Tout commence le 21 septembre 2024, près de la place Marnix à Anvers. Ce soir-là, les policiers interceptent ce conducteur d'une voiture de luxe pour "tapage nocturne et conduite inappropriée". L’homme est contrôlé et accusé de conduire sous l’influence de plusieurs drogues. Sa taxe de circulation n’étant pas en ordre, son véhicule est remorqué.
Mais pour le conducteur, ce contrôle relèverait d'une injustice. "J’ai été traité de manière très agressive par ces inspecteurs, parce qu’ils voulaient à tout prix remorquer ma Lamborghini", s’est-il insurgé auprès de HLN. Il affirme avoir été retenu plusieurs heures par les agents.
Des tests critiqués
Le test salivaire que l'homme d'affaires a subi, censé prouver sa consommation de drogues, aurait été biaisé. "Je ne bois pas, je ne fume pas de cigarettes et je ne prends jamais de drogues. Mais cet inspecteur a introduit un coton-tige dans ma bouche pendant quelques secondes et, juste après, il a déclaré que j’étais positif à la cocaïne, aux amphétamines, au cannabis et à d’autres drogues", raconte-t-il.
Sur les conseils de son avocat, il s'est rendu à l’hôpital afin d'effectuer un test d’urine. "J’étais négatif sur toute la ligne", affirme-t-il.
Convaincu d’avoir été victime d’un abus de pouvoir, le conducteur a porté plainte contre la police locale et fédérale, tout en alertant le bourgmestre Bart De Wever, le gouverneur de la province et le Comité P.
Pendant ce temps, l’homme d’affaires réclame une réparation conséquente: 4,7 millions d’euros pour le préjudice moral et matériel subi.
Une enquête interne a été confiée au chef de corps de la police d’Anvers. De son côté, le Comité P promet de suivre l’affaire de près.