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La chambre du conseil de Bruges a décidé mardi de prolonger la détention d'un Bruxellois arrêté début avril dans le cadre de l'enquête sur une explosion survenue à Bruges à la fin du mois de février. Le jeune homme devait bénéficier d'une libération sous surveillance électronique, mais le parquet a fait appel de la décision, ce qui prolonge de deux semaines l'incarcération.
Le 28 février vers 03h00, le quartier Sint-Pieters avait été secoué par une explosion. La façade d'une habitation avait été endommagée, de même que plusieurs maisons voisines. Personne n'avait cependant été blessé. La police judiciaire fédérale de Flandre occidentale avait pu identifier des suspects et, début avril, trois jeunes Bruxellois avaient été interpellés dans la capitale. Après leurs auditions, le juge d'instruction chargé de l'enquête avait décidé de les placer sous mandat d'arrêt.
Mardi matin, la chambre du conseil avait prévu de libérer l'un d'eux sous bracelet électronique. La section brugeoise du parquet de Flandre occidentale a cependant interjeté appel. La chambre des mises en accusation de Gand tranchera dès lors d'ici deux semaines. Pendant ce temps, le jeune homme reste incarcéré.
Les motivations précises de cet acte restent floues, mais elles sont liées au milieu de la drogue. Une enquête judiciaire a d'ailleurs été ouverte concernant un occupant de l'immeuble visé par l'explosion. L'homme a notamment été condamné par le passé pour trafic de cocaïne. Il a été placé sous mandat d'arrêt fin juin pour des faits similaires. Sa défense précise qu'il nie les faits qui lui sont reprochés.