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Près de la moitié des infractions détectées sur les chantiers de construction au cours d'une action à grande échelle étaient liées au risque de chute de hauteur, rapporte lundi le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Ce type de chute est la première cause des accidents du travail les plus graves, à savoir les accidents mortels et ceux entraînant des lésions permanentes.
Le 11 juin dernier, l'Inspection du travail (Contrôle du bien-être au travail) du SPF est descendue sur 174 chantiers, partout en Belgique. Près d'un demi-millier d'infractions ont été constatées. Cent dix injonctions ont été émises, ce qui peut contraindre à interrompre certaines activités ou l'utilisation de machines.
Quarante-neuf pour cent de ces infractions étaient liées au risque de chute de hauteur. Une chute qui aurait pu se produire en raison de défauts dans les structures d'échafaudage (planchers incomplets, absence de garde-corps, ancrage inexistant ou insuffisant...), ou en raison de l'absence de protections collectives (garde-corps...) en bordure de dalles en périphérie du bâtiment ou à l'intérieur de celui-ci (fenêtres, cages d'escalier, gaines techniques…).
Douze pour cent des infractions concernaient le traitement de matériaux de construction contenant du quartz (tels que les briques, les briques de construction rapide, le béton...) sans aucune protection contre l'inhalation de poussières de silice cristalline alvéolaire. L'exposition à ces poussières générées par le procédé de travail peut entraîner toutes sortes de maladies pulmonaires et même le cancer du poumon, souligne le SPF.