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Le procès d'Aïssa Mokhtari devant la cour d'assises du Hainaut est entré dans sa phase finale, mercredi, avec les débats sur la culpabilité. L'Algérien âgé de 34 ans est accusé du meurtre du fils de sa compagne, Diden, âgé de 18 mois, commis le 28 septembre 2021 à Jumet.
Le papa du bambin, détenu depuis juillet 2021, s'est constitué partie civile au procès. Mercredi, ses avocates, Me Declercq et Me Marginet, ont demandé aux jurés de prononcer la culpabilité de l'accusé pour meurtre, alors que ce dernier conteste l'intention de tuer. Ses avocats, Me Brocca et Me Bruno, ont d'ailleurs demandé de poser la question des coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec deux circonstances aggravantes.
Le 28 septembre 2021, Aïssa Mokhtari était chargé de garder Diden, le fils de sa compagne. Il était seul avec lui dans la maison quand le drame est arrivé.
L'accusé a déclaré que l'enfant s'était noyé, thèse impossible pour le médecin légiste. De plus, les urgentistes n'ont pas remarqué que l'enfant était mouillé. Selon le légiste, l'enfant est mort à la suite d'un écrasement brutal et violent de l'abdomen, incompatible avec une manœuvre de réanimation ou une chute.
Selon la toxicologue, l'accusé était sous l'effet de la cocaïne et d'autres produits toxiques, il pouvait réagir de manière violente à la moindre frustration et passer à l'acte.
Pour les avocates de la partie civile, l'intention d'homicide est établie par la force des coups portés dans une zone vitale, à un petit enfant.
Me Declercq et Me Marginet ont mis en évidence les nombreuses contradictions dans les explications de l'accusé sur le déroulement de la journée et du drame.