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Patrick Bruel a rendu visite aux élèves de l'athénée royal de Koekelberg jeudi à l'initiative du programme de prévention et de lutte contre le décrochage scolaire "Une étoile, un destin". Le chanteur français est venu discuter avec des élèves "issus de la diversité des quartiers populaires" autour de l'importance du métier d'enseignant, de la lecture et du harcèlement.
"Une étoile, un destin" est un programme né dans les quartiers ouest de Bruxelles qui lutte contre le décrochage scolaire et le décrochage social.
Le chanteur est arrivé dans les couloirs de l'école, accueilli par plusieurs centaines d'élèves qui ont entamé sa chanson "Qui a le droit". "On n'a jamais aussi bien imagé cette chanson", s'est-il exprimé, ému.
Une brève discussion avec la ministre de l'Enseignement Caroline Désir (PS) et le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierres-Yves Jeholet (MR) s'en est suivie avant que l'artiste ne rejoigne une salle aménagée où il s'est entretenu avec des élèves autour de la question de l'enseignement, de la lecture et du harcèlement.
Patrick Bruel a notamment discuté avec trois élèves, responsables de la création de "Tell Me", une cellule d'écoute créée au sein de l'athénée royal pendant la période du Covid "par des élèves, pour des élèves" pour leur permettre de s'exprimer sur leur mal-être. La ministre de l'Enseignement a salué l'initiative et insisté sur l'importance de la lutte contre le harcèlement.
Le chanteur a également souligné son parcours et son histoire, en précisant qu'il est aussi issu d'un quartier "populaire". "C'est peut-être dans ces quartiers dits 'sensibles' qu'on doit encore plus se prouver, se construire. C'était dur, mais j'ai été poussé par ma famille et très vite par mes copains à continuer dans la chanson" a-t-il souligné.