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Un nouveau lion du parc Bellewaerde, à Ypres, a tué une lionne. Transféré du zoo d'Anvers, l'animal devait partager un enclos avec deux lionnes, mais les choses ont visiblement dégénéré avec l'une d'entre elles.
Nestor fait les 100 pas dans son enclos extérieur. Enclos qu'il devait partager avec Maya, la femelle choisie spécialement pour lui.
Pourtant, il n'y a que des photos d'une première rencontre mardi dernier où il y a un rapprochement. Leur deuxième rencontre, mercredi, semble également bien se dérouler jusqu'à ce que Nestor attaque soudainement Maya, apparemment sans crier gare.
"Il ne l'a plus lâchée"
"En une fraction de seconde, les choses ont mal tourné et l'agressivité s'est développée entre les deux fauves. Nestor a attrapé Maya par la gorge et ne l'a plus lâchée. Il l'a saisie par le dessous de la gorge comme il le ferait avec une proie" raconte Ilse Segers, porte-parole du zoo d'Anvers.
La lionne a succombé à l'assaut de Nestor, qui la tenue pendant une demi-heure : "Elle ne pouvait plus respirer et elle est morte" explique-t-elle.
Nestor ne voulait pas la lâcher
Mais Maya aurait pu mourir après seulement une minute. La porte-parole affirme avoir assisté à la scène et, selon elle, ils n'auraient rien su faire : "Nous avions préparé des tuyaux d'arrosage et un pistolet paralysant. Nous avions aussi une cloche pour l'effrayer avec le bruit. Nous pouvions réagir en cas de problème. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, mais il n'a jamais voulu lâcher la lionne".
Nestor et Maya ont été réunis pour se reproduire et s'occuper des lionceaux. Maya vient d'un zoo de la République tchèque et Nestor se trouvait au zoo d'Anvers jusqu'au mois dernier.
Le lion avait déjà attaqué des congénères
Là-bas, il avait déjà attaqué une lionne. Ses gardiens savaient qu'il pouvait parfois être agressif. Melissa Nollet, une des vétérinaires du zoo de Bellewaerde, explique que de temps en temps, le lion exprimait : "Maintenant, laisse-moi tranquille. J'ai déjà pris mon petit déjeuner". Nestor "pouvait donc aussi indiquer qu'il en avait assez".
Selon le vétérinaire de Bellewaerde, une telle chose n'était ni prévisible ni évitable.