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Le personnel pénitentiaire de la province d'Anvers a débuté mercredi soir une nouvelle grève de 48 heures. De telles actions avaient déjà eu lieu dans les prisons de Flandre orientale, du Brabant flamand, du Limbourg et de Flandre occidentale au cours des dernières semaines. Les syndicats et les autorités pénitentiaires organiseront un comité de concertation jeudi.
Cette vague de protestations trouve son origine dans des problèmes connus de longue date, tels que la surpopulation carcérale et le manque de personnel. Les grèves auront lieu dans les établissements pénitentiaires de Malines, Turnhout, Merksplas, Anvers, Wortel et Hoogstraten.
Fin avril, les détenus de la prison avaient lancé une pétition contre la fermeture annoncée de l'établissement. La rénovation du vieux château abritant la prison s'était en effet avérée trop coûteuse.
L'administration pénitentiaire affirme de son côté essayer "d'accélérer le recrutement à certains endroits pour faire face à la pénurie de personnel". Elle avance également que la situation des matelas au sol a drastiquement diminué. Alors qu'auparavant 200 détenus dormaient par terre, ils ne seraient aujourd'hui plus que 50.
La Belgique peut accueillir en théorie 10.000 détenus, mais en abrite aujourd'hui 12.000. Cette situation inquiète les syndicats, surtout à l'approche de l'été et de la hausse des températures.