Partager:
Un trentenaire, sans domicile connu en Belgique, a comparu détenu mercredi devant le tribunal correctionnel de Verviers. Il devait répondre de coups et blessures mais aussi de menaces, de harcèlement et de destruction de mobilier au domicile de la victime.
Les faits se sont produits durant la nuit du 4 au 5 juin dernier alors que la cohabitation du couple datait du 31 mai. "Le prévenu et la victime ont entretenu une relation il y a une quinzaine d'années en Croatie. Après leur rupture, la dame s'est mariée et a habité durant plusieurs années avec son mari en Belgique. Suite au décès de ce dernier, des contacts ont été renoués avec le prévenu, par internet dans un premier temps puis monsieur s'est rapidement installé au domicile de madame", a détaillé le ministère public.
Durant la nuit des faits, c'est l'un des trois enfants de la victime qui a fait appel aux forces de l'ordre en expliquant qu'il entendait sa mère crier alors qu'elle recevait des coups. Sur place, la police a constaté que la dame présentait effectivement des traces de coups.
Interpellé, l'homme a adopté un comportement inadéquat en cellule.
Lors de l'audience, le prévenu, connu par les autorités judiciaires croates et slovènes, a reconnu les coups portés à sa compagne.
Pour les préventions qu'il estime toutes établies, le parquet réclame une peine de 2 ans ferme.
Du côté de la défense, on conteste notamment le harcèlement et les menaces. "Mon client souhaite rejoindre son pays d'origine, ce qui permettrait à la victime de retrouver une certaine tranquillité. C'est pourquoi, je demande au tribunal de lui accorder du sursis simple pour ce qui dépasse la détention préventive", a plaidé la défense.
Jugement le 17 septembre.