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Le camp de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a placé plusieurs candidats en position favorable à l'issue du premier tour des élections municipales brésiliennes dimanche.
Le Parti Libéral (PL), formation M. Bolsonaro, a élu dès le premier tour les maires de deux des 26 capitales d'Etats au Brésil, Rio Branco (nord), et Maceio (nord-est).
Et le PL, qui est déjà le parti qui compte le plus de députés et de sénateurs au Brésil, aura un représentant au second tour dans neuf des quinze capitales où l'élection sera décidée le 27 octobre, contre quatre pour le Parti de Travailleurs (PT) de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
À Sao Paulo, plus grande mégalopole d'Amérique Latine, le maire sortant Ricardo Nunes, allié de Jair Bolsonaro, est arrivé en tête du premier tour, avec environ 29,48% des suffrages, et affrontera le 27 octobre Guilherme Boulos, adoubé par Lula (29,07%).
Pablo Marçal, influenceur au style ultra-provocateur accusé à plusieurs reprises de désinformation, termine troisième (28,14%).
"Cette ville n'accepte pas l'extrémisme", a déclaré M. Nunes, se présentant comme le candidat de "l'ordre" et du "dialogue".
À Rio de Janeiro, le centriste Eduardo Paes, soutenu par Lula, a été réélu pour un quatrième mandat en l'emportant dès le premier tour, avec plus de 60% des voix.
Alexandre Ramagem, homme de confiance de Jair Bolsonaro, est arrivé deuxième avec près de 31% des suffrages, un score plus important que ce que prévoyaient les sondages. Son absence au second tour représente néanmoins un revers pour l'ex-président d'extrême droite (2019-2022).
Mais au niveau national, "le camp Bolsonaro est largement devant" la gauche, dit à l'AFP André Rosa, professeur de Sciences politiques de l'université UDF de Brasilia.