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Il y a quelques jours, nous rencontrions Alysson. Cette barbière de 24 ans venait de lancer son activité début août dans le centre-ville liégeois. La crise du coronavirus avait mis à mal son activité. "Ma comptable m'a conseillé d'abandonner le mois dernier, mais j'ai dit non. Je vais faire ce qu'il faut, plus d'heures s'il le faut, car après si peu de temps, on n'annonce pas une faillite comme ça, après avoir mis tout ce qu'on avait dedans", nous confiait-elle.
La jeune femme a mis fin à ses jours ce lundi 16 novembre, a-t-on appris. "Aucune aide ne lui était accordée, pas même un geste. Ses charges, factures s'accumulaient. Elle ne voyait aucun échappatoire", nous confie l'un de ses proches.
De nombreux commerçants se retrouvent démunis et peinent à sauver leur activité. Les factures s'entassent et l'espoir d'un avenir meilleur est parfois lointain. "On pense qu'il y a 10% des commerçants qui ne vont pas s'en sortir, que ce soient des petites ou des grandes structures", estimait Jean-Luc Vasseur, président de l'Association des commerçants de Liège. "Et 20% vont sans doute s'en sortir, mais auront des difficultés pendant quelques années pour tenir la tête hors de l'eau".
En cas de détresse, un numéro existe. Télé-Accueil est accessible 24 heures sur 24 via le numéro gratuit 107. Les appels sont anonymes, confidentiels. Près d'un coup de fil sur deux est en lien avec le Covid-19, signale La Libre Belgique.
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