Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué il y a une semaine dans une frappe israélienne au Liban, a été enterré "provisoirement" dans un lieu tenu secret de crainte que ses funérailles soient visées par Israël, a indiqué ce vendredi une source proche du Hezbollah.
Elena Aoun explique que l'incursion terrestre d'Israël au Liban marque une étape importante dans son offensive, visant non seulement le Hezbollah mais aussi d'autres forces comme le Fatah et le Hamas.
Les bombardements de lundi, d'une intensité sans précédent depuis le début des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise en octobre 2023, ont visé environ 1.600 cibles, selon l'armée israélienne.
Un responsable américain a déclaré ce dimanche que les États-Unis se préparaient à "toutes les éventualités" face aux craintes d'une escalade militaire entre l'Iran et Israël, répétant qu'il était "urgent" de trouver un accord de cessez-le-feu à Gaza.
Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a affirmé samedi soir avoir lancé des "dizaines" de roquettes sur le nord d'Israël, en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza et en riposte aux attaques israéliennes sur le sud du Liban.
Les craintes d'un embrasement enflent au Moyen-Orient, où l'Iran et ses alliés multiplient les menaces contre Israël après la mort du chef du Hamas palestinien et du commandant du Hezbollah libanais, et où les États-Unis renforcent leur dispositif militaire.
L'armée israélienne et le Hezbollah ont échangé de nouveaux tirs transfrontaliers dans la nuit de jeudi à vendredi après une escalade de la rhétorique belliqueuse entre les deux protagonistes, faisant craindre une guerre à grande échelle.