La Belgique maintient une présence diplomatique en Israël avec une ambassade à Tel-Aviv et un consulat général à Jérusalem, représentant environ 13.000 Belges inscrits, principalement binationaux et résidant sur place depuis longtemps.
Les Israéliens sont appelés à "une grève générale" lundi afin de contraindre le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages retenus à Gaza, après la découverte par l'armée de six otages morts dans un tunnel.
La campagne anti-polio a débuté samedi dans le centre de la bande de Gaza, à la veille d'une "pause humanitaire" annoncée par l'ONU pour permettre de vacciner les enfants malgré la guerre qui ravage le territoire palestinien depuis près de onze mois.
Le temps presse dans la bande de Gaza. Avec la guerre qui oppose toujours Israël au Hamas, l'aide humanitaire a de plus en plus de mal à arriver sur place. Un vrai problème d'autant que la polio y est de retour, 25 ans après avoir disparu dans la région.
Un cadre du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien était en route pour Le Caire où se tiennent des négociations en vue d'une trêve à Gaza, sans pour autant y participer.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche à "diriger la pression sur le Hamas", dénonçant son "refus obstiné" d'un accord sur une trêve à Gaza, peu avant une nouvelle visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken en Israël.
Le Hamas palestinien a fustigé samedi les "diktats américains" en rejetant le nouveau projet d'accord pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où 15 membres d'une même famille, dont neuf enfants, ont été tués dans une frappe israélienne selon la Défense civile.
"Dire qu'on approche d'un accord de trêve est une illusion", a déclaré samedi un haut responsable du Hamas, après que le président américain, Joe Biden, a affirmé vendredi qu'un accord n'avait "jamais été aussi proche" pour un cessez-le-feu et une libération des otages.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé jeudi à Ankara son intention de se rendre dans le territoire en guerre de Gaza, dominé par le mouvement rival du Hamas et verrouillé depuis le 7 octobre.
Mohammed Abou al-Qoumssan n'a quitté sa maison que quelques instants. Le temps d'aller déclarer ses jumeaux nés trois jours plus tôt à l'état-civil de Gaza. Une fois les certificats imprimés, il a reçu un appel: "ta maison a été bombardée".