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Les 29 joueurs du XV de France ont eu droit à un entraînement un peu plus soutenu mardi que la veille, sous la pluie-neige de Marcoussis (Esonne), à quatre jours du dernier match de novembre face aux Fidji que certains remplaçants des deux premières rencontres espèrent débuter.
Il ne faisait pas un temps à mettre un bleu dehors au Centre national du rugby, enveloppé par un froid hivernal et un ciel bas duquel sont tombés les premiers flocons de la saison.
Par chance, une séance de musculation, au chaud, était au programme de la matinée, séparée entre avants et trois-quarts.
Mais les deux groupes sont ensuite sortis pour des séances spécifiques, avant de se retrouver dans l'après-midi pour un entraînement collectif un poil plus intense que lundi. Celui de mercredi, veille de jour de repos et d'annonce de la composition, le sera encore davantage.
Avants et trois-quarts ont également répondu aux sollicitations de la presse, à qui étaient uniquement proposés des joueurs en tribunes (Bamba) ou sur le banc (Babillot, Belleau, Dupont) contre l'Afrique du Sud (défaite 29-26) et l'Argentine (victoire 28-13).
Il leur a donc été demandé, avant le dernier rendez-vous samedi où certains pourraient monter en grade, comment ils vivaient cette situation.
Sans surprise, tous auraient préféré démarrer mais mettent leur ego de côté au service du groupe.
"Forcément, je suis un compétiteur, j'ai envie de participer au truc mais il faut respecter les choix du staff, le collectif, si je suis remplaçant j'assume ce rôle" a ainsi déclaré Belleau.
"La seule chose à faire c'est bien travailler la semaine et le week-end quand on joue être bon. Si on est bon on aura notre chance" a abondé Dupont.
Babillot a également expliqué engranger une expérience utile pour son rôle de vice-capitaine à Castres: "Je me nourris à apprendre au quotidien, j'apprends aux côtés de grands leaders ici à Marcoussis."