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Zizou Bergs (ATP 104) était ravi, jeudi, d'avoir réussi à se hisser pour la première fois au troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros. Le Limbourgeois de 24 ans, sorti des qualifications, a battu 3-6, 6-3, 6-1, 6-3 l'Allemand Maximilian Marterer (ATP 101), dans une rencontre perturbée par la pluie.
"Je suis très heureux, mais également très fatigué", a-t-il souri. "Cela a été une longue journée. Je sens que je suis vraiment dans le tournoi, peu importe l'envergure de celui-ci. Même si je sais que je suis désormais assuré de figurer dans le top 100 (virtuellement 80e, ndlr), je ne pense qu'à vivre le moment présent", a poursuivi le natif de Lommel, qui a partagé son bonheur avec les supporters belges en entonnant un chant. "On crie toujours quelque chose après les matchs de handball, ou de football. Alors je me suis dit d'y aller!"
Zizou Bergs aura dû patienter quatre jours avant de pouvoir disputer ce deuxième tour en raison d'une météo maussade, mais il n'aura pas été mécontent de voir la pluie tomber jeudi. Avant la première interruption, Bergs était mené 6-3, 2-2.
"L'interruption a été une chose positive", a-t-il reconnu. "Il se sentait vraiment à l'aise sur le court, il jouait très bien. J'ai dit à mes coaches qu'il était trop confortable. On en a parlé et nous avons trouvé une solution. Il était très près de sa ligne et il contrôlait, me faisait courir. Il fallait que je le repousse, surtout côté revers, afin d'être plus créatif derrière avec des amorties ou de lui faire plus mal quand je rentrais dans le terrain. J'ai pu intégrer tout ce qui est ressorti de cette conversation et lorsque je suis revenu sur le court, je me sentais plus fort. J'ai eu un nouvel élan."
