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Patrick Lefevere s'exprime sur sa relation avec Alaphilippe: "Je l'ai adopté quand personne en France ne le connaissait avec sa grande gueule"

Patrick Lefevere est revenu sur sa relation avec Julian Alaphilippe. 

Julian Alaphilippe et Patrick Lefevere ont écrit une belle page de l'histoire de l'équipe Soudal - Quick Step ensemble avec des victoires de prestige: 2 championnats du monde sur route, 1 Milan - San Remo, 6 étapes du Tour de France, 3 victoires sur la Flèche Wallonne, 1 victoire sur les Strade Bianche, ...

Mais tout cela s'est officiellement terminé ce 1er janvier, lorsque le coureur français a rejoint Tudor Pro Cycling. Le torchon brûlait un peu entre les deux hommes, sur fonds de quelques déclarations dans la presse, d'absence de sélection pour le Tour de France, mais, surtout, d'un salaire jugé trop élevé par Patrick Lefevere au vu des performances du coureur ces dernières années. 

"Je l'ai adopté comme mon propre fils à 17 ans, quand personne en France ne le connaissait avec sa grande gueule. Son père était malade, je l'ai toujours bien traité. Un moment, il a beaucoup gagné, j'ai beaucoup payé, mais les deux dernières années, il n'y avait pas de performance. J'ai proposé à son agent et lui de diminuer un peu son salaire et de le prolonger d'une année, parce qu'il est très populaire en France. Ils ont refusé, et là j'étais très triste", nous confie aujourd'hui l'ancien manager de Soudal - Quick Step. 

Ce dernier avait notamment déclaré, avant de nuancer, dans le magazine HUMO qu'il y avait "trop de fêtes et d'alcool". "Il y a eu une période avec trop de fêtes. Mais je dois dire que depuis notre discussion en novembre 2022, il n’a plus bu. Que ce soit au sein de l’équipe ou en dehors. J’ai parlé à des gens qui étaient avec lui en stage à la Sierra Nevada et plus une goutte. Et l’entraînement n’a jamais été un problème, il a toujours été assidu", avait ensuite éclairci Patrick Lefevere. 

"Vous ne pouvez pas le pousser où il ne veut pas", exprime-t-il aujourd'hui. "Je pense qu'il a vu ses limites et il faut avouer que quand il a gagné à l'époque, il n'y avait pas Tadej, Wout ou Mathieu, c'était autre chose. Maintenant, il doit changer son fusil d'épaule et attaquer d'une autre manière, mais je pense qu'il en a toujours dans les jambes". 

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