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La 111e édition du Tour de France a pris son envol de Florence en Italie samedi midi sous un soleil de plomb. Ils sont 28 Belges, dont Remco Evenepoel et Wout van Aert à s'élancer sur les routes d'une Grande Boucle qui s'achèvera le 21 juillet à Nice.
Les Champs-Élysées, où se juge traditionnellement l'arrivée depuis 1975, sont monopolisés par les JO de Paris (du 26 juillet au 11 août).
C'est la première fois depuis 1903 que l'arrivée ne se fera pas à Paris.
Le peloton a pris le départ fictif samedi à 12h00 pour un long défilé de quarante minutes dans la cité toscane, avant de prendre le départ réel et se diriger vers Rimini, arrivée de la première étape, après 206 km d'efforts.
Pour le premier grand départ de l'histoire du Tour depuis l'Italie, les organisateurs ont vu les choses en grand. La première des sept ascensions au programme arrivera après 37 km de course avec le Col de Valico Tre Faggi (2e cat., 12,5 km à 5,1%). Deux cols de troisième catégorie suivront avec la Côte des Forche (2,5 km à 6,2%) et la Côte de Carnaio (10,5 km à 4,6%) entrecoupés par un sprint intermédiaire à Santa Sofia.
Les coureurs bénéficieront d'un peu de répit jusqu'à la Côte de Barbotto (2e cat., 5,8 km à 7,6%) avant l'enchaînement de la Côte de San Leo (4,6 km à 7,7 %), la Côte de Montemaggio (3e cat., 4,2 km à 6,6 %) et enfin la Côte de Saint-Marin (3e cat., 7,1 km à 4,8%) dont le sommet est situé à 26 km de l'arrivée. Le Tour de France visitera donc un 13e pays différent dans son histoire en traversant cette enclave située entre les régions d'Emilie-Romagne et des Marches.