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Courses sur circuit, accès payant, zones VIP: Philippe Gilbert se confie et dévoile son plan pour le futur du cyclisme

L'avenir du cyclisme est souvent évoqué ces derniers mois. En cause, la vision de certains, qui militent pour un changement d'approche, avec l'adoption d'un sport payant, à l'image de ce qui se fait dans le football notamment. Un avis visiblement partagé, en partie du moins, par Philippe Gilbert. 

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Et si le cyclisme changeait d'air dans les prochaines années ? C'est une idée qui circule régulièrement depuis déjà des mois, avec des personnalités qui évoquent un passage du cyclisme sur route vers un modèle payant, avec des zones réservées et des coureurs qui évolueraient devant un public qui a payé sa place. Ce n'est pas toujours le cas actuellement, surtout sur les courses en ligne.

Mais faut-il aller vers ça ? Pour Philippe Gilbert, c'est effectivement le futur. "Cela fait plus de dix ans que je le répète dans différentes réunions", a même confié l'ancien coureur sur le plateau du Peloton. Pour lui, les courses en ligne n'ont pas forcément d'avenir dans leur forme actuelle. "Je vois le cyclisme sur circuit, parce qu'on aura la possibilité de donner des passages différents au public, de créer des zones VIP, de créer des revenus, de contrôler également l'incidence du climat", estime-t-il ensuite. 

Un modèle à la F1 ?

"Quand il va faire trop froid, quand ce sera trop dangereux ou trop chaud, on pourra adapter le parcours en disant, aujourd'hui, au vu des conditions climatiques, on devait faire 250 km, mais pour la santé des coureurs, on va retirer deux tours, ce sera beaucoup plus facilement contrôlable. Je pense qu'on va être obligés d'arriver sur des courses en circuit dans un avenir proche", juge-t-il d'ailleurs.

Nos autres experts et l'agent de Tadej Pogacar sont eux aussi d'accord avec ce point de vue. Frédéric Amorison estime que des tentes VIP ou payantes seraient aussi une solution sur les courses en ligne, disposées dans des lieux clé de l'épreuve. Sans s'inquiéter de l'impact d'une telle approche sur l'affluence. 

"Les cyclocross sont un bon exemple. En Belgique, ils sont payants, et pourtant, il y a un succès incroyable. Même quand van Aert ou Van Der Poel ne sont pas présents, il y a énormément de monde. On parle des fois de 10, 15, 20 000 personnes. On voit que ce n'est pas un frein", répond Philippe Gilbert à ce sujet. 

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