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"C'était une dinguerie", s'est époustouflé Léon Marchand, encore éberlué par son doublé olympique inédit 200 m papillon-200 m brasse signé en moins de deux heures aux Jeux de Paris mercredi, trois jours après son tout premier sacre sur 400 m 4 nages.
"J'ai beaucoup douté. Parce que tout le monde me disait que ce n'était pas possible", a raconté le désormais triple champion olympique, qui doit replonger dès jeudi matin en séries du 200 m 4 nages, la dernière des quatre courses individuelles de son marathon olympique.
Réalise-t-il pour autant la performance qu'il a livrée mercredi soir? "Pas du tout ! Déjà, je ne réalise pas le 400 mètres 4 nages du premier jour. Je ne sais pas quoi dire. C'était une dinguerie ! C'était assez fou, déjà, d'avoir la chance d'être en finale des deux courses. Et puis j'ai kiffé ! C'était énorme!", s'est enthousiasmé le nageur français.
"Le 200 m papillon, c'était une rivalité de dingue (avec Kristof Milak, 2e). Je fais vraiment une très belle stratégie de course. J'arrive à rester assez proche du favori et j'arrive à l'avoir vraiment dans les derniers mètres, avec une piscine qui était en feu", a-t-il encore confié.
Léon Marchand admet que "ça va commencer à être compliqué" d'enchainer d'autres succès de cette ampleur. "J'ai réalisé beaucoup de rêves depuis que je suis ici. Faire ce doublé, c'était quelque chose dont je me sentais capable, mais le faire vraiment, en grandeur nature, c'est autre chose. Maintenant, il va falloir que je réalise tout ça, que je profite de chaque moment. Et surtout, que je me reconcentre. Parce que demain (jeudi), il y a le 200 m quatre nages. Il faut que je passe en demi-finales, puis en finale. Ça ne va pas être facile."