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Dans l'Instant Sport de ce dimanche, un nouveau sport sera mis à l'honneur: le Packraft. Mélange entre la marche et la navigation, il séduit de nombreux Belges.
Cette pratique venue d’Alaska connaît depuis quelques années un énorme succès chez nous. Le principe est simple : marcher avec un sac à dos qui contient une embarcation gonflable légère et pratique.
Au lac de Nisramont, au milieu d’un décor majestueux, tant sur terre que sur l'eau, des passionnés profitent d'un moment d'évasion.
"C'est vraiment une aventure dans son jardin, une micro-aventure" dit Luc Van Ouytsel, un adepte de ce sport. Pour lui, le succès de ce sport est dû au Covid. Après la pandémie, "les gens avaient besoin d'expérience au grand air" affirme-t-il.
Le grand avantage de cette activité est qu'elle est accessible à tous. Alliant sport et détente, il ne faut pas être un grand sportif pour pouvoir la pratiquer.
Dans leurs sacs à dos : un kayak gonflable et des pagaies. Si l'appareillage paraît lourd, il n'en est rien. "Nous avons à peine 5 kg sur le dos" explique Luc.
D’une taille de 2,20 mètres, le bateau est facilement dépliable, mais surtout, il est très vite gonflable. "Nous avons juste besoin d'un sac de gonflable qui pèse 80 grammes".
Il faut juste fixer l’embout sur l’embarcation et pas besoin d’avoir du souffle. "Le sac emprisonne l'air, cela fait comme une grande baudruche. Il suffit juste de pousser l'air qui ira dans le bateau."
Une fois sur l'eau, les kayaks gonflables sont facilement maniables. "On peut faire facilement un demi-tour. Ce sont des bateaux qui sont très courts" confirme Luc.
Accessible à tous peut-être, mais économiquement le Packraft a un coût : il faut compter 800 euros pour une embarcation solide et résistante aux rochers.
Sans oublier que s’il n’est pas obligatoire, le gilet de sauvetage est conseillé. Un frais supplémentaire au bateau.
Une activité qui vaut l'argent dépensé, si l'on en croit les nombreux adeptes. L'embarcation permet, en toute discrétion, de découvrir autrement des sites naturels. Une découverte qui n'a pas de prix.
La Wallonie compte 400 km de voies navigables pour les kayaks. Pour s’y balader, pas besoin de brevet, il faut juste respecter les réglementations.
Pour les plus sportifs à la recherche de sensations fortes, direction la montagne. Les descentes y sont plus rapides et plus accidentées.
Mais il reste pour la majorité des pratiquants : une envie simple de combiner activité sportive et évasion.