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Tour de France: Vingegaard "surpris par l'ampleur des écarts"

Nouveau porteur du maillot jaune du Tour de France, le Danois Jonas Vingegaard a déclaré être "surpris par l'ampleur des écarts" creusés lors de la onzième étape, mercredi, au col du Granon.

QUESTION: Étiez-vous conscient des souffrances de Tadej Pogacar ?

RÉPONSE: "Dans le Granon, je ne savais pas s'il souffrait. Mais je savais que je devais attaquer pour gagner l'étape. Entendre les écarts m'a donné de l'énergie supplémentaire. Mais c'est une montée brutale. Aux trois kilomètres (avant la ligne d'arrivée, ndlr), j'étais dans le rouge. Dans les deux derniers kilomètres, je ne pensais pas aux écarts, je pensais seulement à terminer. Pendant les reconnaissances, je n'ai pas escaladé le col à vélo. Je peux dire que c'est un col vraiment brutal."

Q: Êtes-vous étonné par les écarts ?

R: "J'ai été surpris par l'ampleur des écarts. C'était une étape très dure, on a lancé des coureurs dans l'échappée et on a roulé à fond dès le pied du Télégraphe. L'objectif était de rendre la course très difficile pour creuser des écarts à mon avantage. On voulait attaquer de loin et essayer quelque chose avec Primoz (Roglic), qui a montré à quel point il est un grand coureur. Il est allé chercher des ressources au plus profond de lui-même pour lancer le duel avec Tadej (Pogacar), il a commencé dès le col du Télégraphe. À la fin, j'avais encore des forces et j'ai pu aller chercher l'étape. Mais je n'aurais pas pu le faire sans mes coéquipiers. L'équipe a été fantastique."

Q: Jeudi, c'est l'Alpe d'Huez, le virage des Hollandais alors que vous êtes dans une équipe néerlandaise...

R: "Je ne serai pas encouragé seulement dans le virage des Hollandais. Il y a aussi beaucoup de Danois qui viennent voir le Tour. J'ai encore du mal à mettre des mots sur ce qui m'arrive. Quand j'ai commencé le cyclisme, je n'imaginais pas porter le maillot jaune (un jour, ndlr). Même si je le perds, je resterai fier de l'avoir porté. Je m'attends à ce que Tadej (Pogacar) attaque à chaque fois qu'il en aura la possibilité. Je continue à le voir comme mon adversaire le plus fort dans ce Tour. La course restera difficile."

Propos reccueillis lors d'un point-presse en visioconférence

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