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Les gymnastes français sont en ballottage défavorable pour la qualification olympique par équipes à mi-qualifications aux Championnats du monde, dimanche à Stuttgart (Allemagne).
Samir Aït-Saïd, Cyril Tommasone, Loris Frasca, Antoine Borello et Julien Saleur ont totalisé un score de 245,137. Pour empocher un billet collectif pour les JO-2020 --qui garantit la présence à Tokyo de quatre gymnastes-- il leur faut impérativement se classer parmi les neuf meilleures nations à l'issue des qualifications lundi soir, hors Chine, Russie et Japon, déjà qualifiés au titre de leur médaille mondiale par équipes remportée il y a un an.
Or, à mi-qualifications, les Bleus ne pointent qu'au septième rang. Les devancent la Russie (259,928), Taïwan (250,093), le Brésil (247,236), l'Espagne (246,727), l'Allemagne (246,508) et l'Italie (245,996).
"C'est un match plutôt accompli des gars. Ils ont bossé à leur niveau. Maintenant, je ne suis pas certain que ça suffise par rapport à la concurrence", expliquait dès le milieu d'après-midi le directeur du haut niveau masculin, Yann Cucherat.
"Que Taiwan et l'Italie nous passent devant dès le départ, ça ne sent pas très bon, très clairement, reconnaissait-il. Beaucoup d'équipes peuvent nous passer devant, vraiment beaucoup. Mais on a fait ce qu'on a pu, on ne démérite pas. Quand on travaille au maximum de nos capacités, il ne faut pas avoir de regrets. On a fait le boulot, à eux de faire le leur."
"Faire un match plein, c'était notre objectif, il a été réalisé. On ne pouvait pas espérer beaucoup mieux. Dans l'ensemble, c'est un match très solide. Il ne faut pas oublier qu'on revient de très loin quand même avec beaucoup de blessures", rappelait Tommasone, en faisant référence notamment à Julien Gobaux et Kevin Carvalho, ainsi qu'à Axel Augis, retraité.