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Ligue 1: champagne pour Reims, piquette pour Bordeaux

Reims, d'abord irrésistible avant d'être balloté sans trop de dommages, a réalisé une belle affaire comptable sur le terrain de Bordeaux (3-1) une nouvelle fois cyclothymique mercredi, à l'occasion de la 17e journée de L1.

Pour les hommes de David Guion, il y avait eu ce coup d'éclat à Montpellier (4-0) rapidement réduit à dix, puis à neuf. Il y aura maintenant ce déplacement en Gironde, et ce premier acte pas loin d'être référence pour des Champenois vifs, bien organisés et réalistes avec une avance au score logique au score à la pause (2-0).

Après leur victoire sur Nantes (3-2) et leur nul solide ramené de Marseille (1-1), cette bonne période est la bienvenue pour des Rémois qui doutaient début décembre.

Pour les Girondins, les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Ou un peu. Capable de s'extérioriser à Rennes (0-1) ou Strasbourg (0-2), leurs carences pour faire le jeu ont encore éclaté au grand jour, comme face à Montpellier (0-2) ou Saint-Etienne (1-2).

Ce mercredi, ils sont passés du néant à une domination dans la possession, mais trop longtemps stérile pour inverser la donne. Et n'ont pu mettre fin à deux séries qui leur pèsent. D'abord celle face à Reims, leur plus ancienne bête noire qui se refuse à eux en L1 depuis près de 43 ans. Puis ces 703 jours passés sans n'avoir jamais pu enchaîner deux victoires de rang.

Dès le début, les intentions étaient principalement visiteuses, avec des contres à chaque fois dangereux avec souvent à l'origine l'intenable Arbër Zeneli, tireur du corner amenant l'ouverture du score de Yunis Abdelhamid (15e), et à l'origine du deuxième but de Boulaye Dia avec cette frappe repoussée par Benoît Costil dans les pieds de son avant-centre qui avait bien suivi (18, 0-2).

Les hommes de Jean-Louis Gasset ont attendu le retour des vestiaires pour enfin sortir de leur torpeur, sans l'efficacité requise pour revenir à l'image de ce raté insensé de Ui-Jo Hwang (54e), seul à deux mètres du but de Predrag Rajkovic qui venait de repousser un coup-franc de Hatem Ben Arfa, qui envoyait le cuir dans le virage.

Le Sud-Coréen s'est rattrapé sur une offrande de Ben Arfa vingt minutes plus tard en réduisant l'écart d'une frappe croisée du gauche qui n'a pas eu d'écho malgré l'apport d'un sang frais juvénile dans un baroud désordonné.

Reims, qui a surtout fait le dos rond, en gérant tant bien que mal les assauts locaux, n'est sorti qu'une seule fois et ça a fait but grâce à Marshall Munetsi qui trompait Benoit Costil d'une frappe contrée par Maxime Poundjé (55e). Ou quand rien ne va...

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