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L'argent dépensé représente "un +droit de premier refus+ sur des joueurs, dont certains issus du centre de formation" et "n'a rien à voir" avec le transfert de l'international français du club madrilène vers le Barça pour 120 M eur cet été, ont affirmé ces mêmes sources à l'AFP.
"Je ne souhaite pas parler d'argent", a réagi le président de l'Atlético, Enrique Cerezo, sur la chaîne de télévision Movistar affirmant que "le cas Griezmann est clos depuis que la Fédération espagnole a condamné le Barça à payer 300 euros."
L'accord passé entre les deux clubs permet au Barça d'être obligatoirement tenu au courant par les Colchoneros en cas d'offres d'achat concernant les six joueurs, laissant aux Blaugrana la possibilité d'égaliser ou de surenchérir sur cette dernière.
Le quotidien espagnol "El Mundo" avait affirmé mardi que cette somme de 15 M EUR permettait de "régler l'affaire Griezmann".
L'attaquant français (76 sélections, 29 buts) avait quitté l'Atlético Madrid en juillet après plusieurs rebondissements, signant à Barcelone le 1er juillet, soit le jour où sa clause libératoire passait de 200 à 120 M eur.
Antoine Griezmann avait auparavant failli rejoindre le Barça à l'été 2018, avant d'annoncer qu'il restait à Madrid dans une vidéo nommée "La Décision" qui avait fait beaucoup parler quelques jours avant le Mondial russe.
L'Atlético avait engagé en juillet dernier des poursuites affirmant avoir en sa possession des documents prouvant que Griezmann et le Barça s'étaient entendus au sujet du transfert avant le 1er juillet et réclamait donc 80 millions d'euros en plus.
Dans ce dossier, la Fédération espagnole de football (RFEF) a d'ailleurs condamné fin septembre le club catalan à une amende symbolique de...300 euros.
La RFEF concluait qu'il n'y avait aucune preuve que Griezmann ait signé son contrat avant le 1er juillet.