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JO 2020: "Tout arrive et se connecte au bon moment" pour Dylan Borlée

Le magnifique Kasamatsu Sports Park sert de cadre d'entraînement aux athlètes du Team Belgium qui préparent les Jeux de Tokyo. Dimanche matin, ce sont les protégés de Jacques Borlée, spécialistes du tour de piste, qui ont profité de la chaleur déjà bien installée (30°C) heureusement tempérée par une brise bienvenue. Comme souvent, alors que la grande échéance approche, la forme arrive au bon moment après un début de saison compliqué pour presque tout le groupe.

"Notre grosse erreur a été, je crois, d'avoir fait le vaccin contre le Covid juste après les Relais Mondiaux d'où on est rentrés crevés", a expliqué Dylan Borlée, rassuré depuis son dernier chrono de 45.63 le 11 juillet à Sotteville. "Après une année compliquée à trouver les sensations tout arrive et se connecte au bon moment. On doit encore régler les petits détails, mais si tout le monde arrive calme et serein, on peut réaliser de grandes choses. Il faut rester concentrés et bien dans notre bulle".

"Nous ne sommes pas les Etats-Unis, c'est sûr" poursuit le cadet de la fratrie qui estime être dans une des meilleures formes de sa vie. "Il va falloir gérer les efforts de chacun dans les différentes courses."

Un programme qui risque de s'alourdir depuis que le relais mixte a pris son envol. "C'est vrai qu'avec les performances de Cynthia (Bolingo) qui sont incroyables, cela booste le mixte. C'est une potentielle chance de médaille. Maintenant, il y a de très très fortes équipes en face. Ce sera encore meilleur qu'à Doha." Aux derniers Mondiaux le mixte avait terminé 6e, les Cheetahs 5e et les Tornados 3e.

Les séries "seront une bonne manière de se mettre en jambes mais attention à ne pas "se cramer" pour ceux qui disputeront l'individuel. L'expérience va jouer un rôle énorme. On est pas mal sur ce plan, je crois. Et puis on a un très bon esprit d'équipe et c'est très chouette". 

En évoquant ces Jeux sans public, l'ambiance risque de se rapprocher de celle d'un entraînement "et il va falloir faire attention de ne pas le prendre comme un entraînement", met en garde Dylan Borlée qui a un souvenir ému de ses premiers à Rio en 2016. "C'est dans l'adrénaline de la compétition qu'on arrive à se sublimer. C'est vrai qu'on a envie d'avoir du public et de sa chaleur." 

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