Pour Didier Deschamps, la France ne part pas avec "un avantage psychologique"

Les Bleus restent sur quatre victoires de rang face à la Belgique dont deux récentes en huitièmes de finale de l'Euro et le mois dernier à Lyon. "Je ne suis pas convaincu que cela nous donne un avantage psychologique. Le résultat de demain (lundi, ndlr) ne changera pas ce qui s'est passé avant. Ce n'est pas le même contexte, ni les mêmes joueurs. Ce sera un autre Belgique-France et il fera aussi partie de l'histoire", a confié Deschamps dimanche en conférence de presse dans les travées du Heysel.

'DD' s'est aussi exprimé sur la "rivalité" franco-belge. "C'est vrai qu'on s'est rencontré très souvent en compétition ces dernières années et souvent des matches décisifs. Il y a toujours une rivalité car nous sommes voisins. Les joueurs se connaissent et certains évoluent dans le même club. C'est une rivalité saine."

Trois jours après la victoire de son équipe contre Israël en Hongrie (1-4), l'entraîneur français a annoncé qu'il allait effectuer quelques modifications dans son onze de base. "Nous étions dans une autre situation en septembre et il me paraissait logique de faire davantage tourner. Il y aura quelques changements mais je n'en ferai pas huit (comme en septembre, ndlr)."

Le sélectionneur a aussi été interrogé sur le cas Mbappé, absent car ménagé par le Real Madrid, et qui a été aperçu à Stockholm jeudi alors que la France affrontait Israël. "Chacun a sa propre perception. Ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas regardé le match ou qu'il n'a pas envoyé de message. Sans vouloir le défendre, il s'agit de sa vie privée, même si elle ne l'est pas vraiment", a conclu Deschamps.