Partager:
Le mercato nous réserve toujours des surprises. Ce fut notamment le cas en 2016, lorsque Silvio Proto avait signé à Ostende alors qu'il devait rejoindre Monaco. Le tout à cause d'un malheureux effet domino.
Le mercato peut taper sur les nerfs des joueurs, pris dans une lessiveuse entre les rumeurs et les négociations. Entre la pression des agents, des clubs et des décisions à prendre en peu de temps, les joueurs vivent souvent des semaines intenses. Parfois, alors que tout semble se décanter, des transferts sont annulés ou reportés, la faute à d'autres joueurs également impliqués dans le dossier.
C'est exactement ce qu'a vécu Silvio Proto. L'ancien Diable Rouge nous a confié avoir vécu une drôle de mésaventure en 2016, lorsqu'il était libre après l'expiration de son contrat à Anderlecht. Cherchant son nouveau club, Proto était sur le point de signer à Ostende. Mais rien ne s'est passé comme prévu. "À un moment donné, on te dit que les négociations avancent bien, et puis deux heures après, tout peut être stoppé parce qu'un autre transfert s'effondre ailleurs", raconte le portier. Ce dernier fait allusion à l'effet domino bien connu dans l'univers des transferts : les décisions dans un club peuvent dépendre directement de ce qui se passe dans un autre, ce qui rend chaque situation complexe.
"Une différence entre la côte belge et la côte d'Azur"
Alors qu'il avait donné son accord à Ostende, une opportunité inattendue avec l'AS Monaco s'était présentée à Proto. "Quand Monaco m’a contacté, j’ai appelé mon agent et je lui ai dit qu’il y avait une différence entre la côte belge et la côte d’Azur !", plaisante-t-il. Cependant, ce potentiel transfert dépendait du départ d’un joueur de Monaco, Paul Nardi, vers un autre club.
Malheureusement, Nardi, pressenti pour quitter le club, avait échoué lors de ses tests physiques avec son futur club. Ce contretemps a joué en défaveur du transfert, et le joueur concerné s'est alors engagé définitivement avec Ostende. "J’avais donné une date limite à Monaco avant la reprise des entraînements, mais ça ne s’est pas fait. Trois jours après que j’aie signé à Ostende, Nardi trouvait finalement un club !" raconte-t-il avec une pointe de fatalisme.
Ces situations illustrent les montagnes russes émotionnelles vécues par les joueurs pendant le mercato.
