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Maintenant que l'on connaît les qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions, il est temps de s'intéresser aux conclusions à tirer après les quarts de finale retour. nos différents experts et consultants se sont ainsi exprimés pour évoquer, sur notre plateau, les phases essentielles de l'ensemble de ces parties.
L'erreur d'Araujo
On commence en se replongeant dans le duel entre le FC Barcelone et le PSG, joué mardi soir. Les Parisiens l'ont emporté 1-4, profitant parfaitement de leur supériorité numérique après une situation qui a tout changé: la faute d'Araujo. Le défenseur catalan a été sanctionné d'un carton rouge pour une faute en tant que dernier homme.
Pour Silvio Proto et Damien Marcq, la décision est totalement justifiée et le défenseur doit nourrir de sérieux regrets. "C'est une erreur stupide", peste même Silvio Proto. "Il y avait 90% de chance que l'équipe s'écroule à cause de ça", regrette-t-il ensuite. "C'est une bêtise. Cela va du début jusqu'à la fin de l'action", résume lui Damien Marcq, qui ne comprend pas comment Araujo pouvait se retrouver dans cette position, presque forcé de faire la faute pour éviter le but.
De gros regrets pour le joueur du Barça.
"Du regret" pour Axel Witsel
Du côté de Dortmund, l'Atlético Madrid s'est cassé les dents, craquant face à des offensives permanentes de la formation allemande, finalement qualifiée après une victoire 4-2. Axel Witsel, titulaire chez les Espagnols, ne verra donc pas le dernier carré, ce dont il rêve depuis déjà des années.
Le Belge, à l'image de son équipe, n'a pas semblé au mieux. L'Atlético tout entier s'est écroulé mardi soir. "C'est un match plutôt discret, ce qu'il devait faire en défense, il l'a fait mais sans pour autant crever l'écran", raconte Emiliano Bonfigli au sujet d'Axel Witsel. "Il fait plutôt un match correct, mais sans briller, comme ses coéquipiers", analyse-t-il ensuite.
"Il doit y avoir du regret, mais surtout pour Diego Simeone", estime lui Jérémy Taravel. "Ce sont surtout les joueurs offensifs qui n'ont pas fait le travail ce soir. Quand on prend des vagues à Dortmund, c'est toujours compliqué pour la défense. Witsel a fait un match correct, défensivement, il a fait ce qu'il devait faire, aussi dans la relance. Ce n'est pas extraordinaire, mais il a quand même changé pas mal de choses", estime le Français.
Le mur du Real Madrid
Restait aussi à analyser LE choc de ces quarts de finale. Le Real Madrid a plié, mais n'a pas rompu contre Manchester City. L'équipe de Kevin De Bruyne et Jérémy Doku n'a pas démérité, mais elle s'est inclinée aux tirs au but. Pour tenir jusque-là, les hommes d'Ancelotti ont fait preuve d'une incroyable force de caractère, en plus d'une grande solidarité défensive.
"Bien défendre, c'est une qualité", raconte même Mbaye Leye, impressionné par la solidité défensive du club espagnol. "Le Real a su bien défendre, les changements étaient bons. Aux tirs au but, c'est de la chance, un peu", enchaîne notre consultant. "Quand on voit l'équipe avec laquelle ils finissent, c'est une équipe à laquelle on ne s'attend pas en quart de finale de la Ligue des Champions, dans un retour à City", estime lui Johan Walem
Pour lui, tout s'est joué dans la résilience. "Il y a eu beaucoup de souffrance, un peu de chance, un grand gardien en état de grâce et beaucoup d'abnégation", analyse Johan Walem.
Les demi-finales débuteront le 30 avril prochain.