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Le Real Madrid de Carlo Ancelotti a remporté samedi le 35e titre de champion d'Espagne de son histoire après sa victoire 4-0 contre l'Espanyol Barcelone à quatre journées de la fin de la Liga, faisant ainsi du technicien italien le premier homme à remporter les cinq grands championnats européens.
Sans la plupart des cadres, laissés au repos avant la demi-finale retour de Ligue des champions contre Manchester City mercredi, le Real a offert un festival pour sceller son sacre au Bernabéu: deux buts du jeune Rodrygo (33e, 44e), un troisième de Marco Asensio (55e), et un dernier de l'inévitable Karim Benzema, entré en fin de match, (81e), pour prendre 17 points d'avance sur son dauphin provisoire, le Séville FC.
En tête du classement depuis la 3e journée du championnat, le Real Madrid est passé par des matches de référence et des frayeurs abyssales. Voici les sept matches-clés du sacre du Real Madrid en Liga.
28 août: succès et première place
3e journée: Betis Séville 0 - 1 Real Madrid
Le Real Madrid a montré ses ambitions presque dès le début de la saison. Dans un match fermé avec un Real qui s'inquiète pour sa défense, un but en solitaire de Dani Carvajal (61e) va offrir la victoire et la première place du classement aux Merengues, qui n'en sortiront plus jamais.
3 octobre: première défaite
8e journée: Espanyol Barcelone 2 - 1 Real Madrid
Après avoir réussi à les masquer en début de saison, le Real bute sur ses soucis défensifs et tombe our la première fois sur le terrain de l'Espanyol. Les Barcelonais prennent les devants grâce à un but rapide de Raul de Tomas, et un autre d'Aleix Vidal au retour des vestiaires (60e). Même si Karim Benzema réduit l'écart à la 71e, le Real ne parviendra pas à revenir. La Real Sociedad, accrochée 1-1 par Getafe, manque de chiper la première place de Liga aux Merengues.
24 octobre: triomphe au Camp Nou
10e journée: FC Barcelone 1 - 2 Real Madrid
Premier quart du championnat, le Real rend visite à un Barça malade, qui n'a gagné que quatre de ses neuf premiers matches de Liga. Encore sous la conduite de Ronald Koeman, les Catalans essaient de garder la possession, mais deux contres du Real conclus par David Alaba (32e) et Lucas Vazquez (90e) ont scellé le résultat, malgré le but dans le temps additionnel (90e+7) de Sergio Agüero, bientôt contraint à une retraite forcée pour raisons médicales. "Je crois qu'on peut rivaliser avec n'importe qui, oui, l'équipe est très solide", apprécie Carlo Ancelotti.
12 décembre: derby vers le titre
17e journée: Real Madrid 2 - 0 Atlético Madrid
La "Maison blanche" arrive au derby de la capitale avec un joli matelas en tête et sur une série de cinq victoires consécutives. Face aux Rojiblancos, les Merengues affichent toute leur efficacité offensive, avec deux buts de Benzema (10e) et de Marco Asensio (57e). Le Real ressort de ce derby gagné avec sept points d'avance sur le Séville FC, son dauphin, et laisse l'Atlético Madrid à plus de dix points. "Aujourd'hui, c'est clair, nous sommes favoris (pour le titre)", reconnaît Carlo Ancelotti. Mais l'entraîneur italien du Real garde la tête froide, convoquant le souvenir de sa deuxième saison sur le banc madrilène, quand son équipe avait aligné 22 succès d'affilée sans décrocher pour autant le titre en fin de saison (2014-2015). "Je sais qu'il peut y avoir des pièges en deuxième partie de saison", dit-il.
26 février: le Real s'envole chez le Rayo
26e journée: Rayo Vallecano 0 - 1 Real Madrid
Révélation de la première partie de saison, le Rayo, sur son terrain, va faire souffrir le Real... jusqu'à ce que Benzema ne débloque la situation en fin de match (83e). Cette victoire catapulte les Merengues à dix points du Séville FC, et leur fait faire un grand pas vers le titre.
20 mars: la vengeance du Barça au Bernabéu
29e journée: Real Madrid 0 - 4 FC Barcelone
Après la défaite au Camp Nou lors du clasico aller de Liga, le Barça renaît sous l'égide de Xavi, qui arrive à Madrid sur une série de six victoires en sept matches. Le Real, privé de Benzema (blessé), est méconnaissable. Un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (29e, 51e), et deux autres buts de Roald Araujo (38e) et de Ferran Torres (47e) enterrent le Real juste avant la fenêtre internationale, et relancent le Barça. "Je n'ai aucun problème à assumer la responsabilité de cette déroute. On a très mal joué, j'ai très mal préparé le match. Parfois, on se rate, c'est comme ça. Mais pas besoin d'en faire un drame", tempère Carlo Ancelotti.
30 avril: le dénouement
34e journée: Real Madrid 4 - 0 Espanyol Barcelone
La gifle reçue face au Barça va réveiller le Real, qui réplique par quatre succès de rang lors de ses quatre rencontres suivantes pour venir se placer à un petit point du sacre à cinq journées avant la fin du championnat. Samedi, devant son public au Bernabéu, le Real surclasse l'Espanyol Barcelone 4-0 grâce au jeune Rodrygo, auteur d'un doublé, à Marco Asensio et à l'inévitable Karim Benzema, pour prendre 17 points d'avance sur son dauphin provisoire, le Séville FC, et s'assure la 35e couronne nationale de son histoire.