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Elles ont voulu espionner leurs adversaires avec... un drone: l'équipe de football du Canada au coeur d'un drôle de scandale aux JO

Les Jeux olympiques n'ont pas encore commencé que la sélection féminine de football du Canada est déjà dans la tourmente. 

La FIFA a annoncé mercredi l'ouverture d'une procédure disciplinaire à l'encontre de l'Association canadienne de football et de plusieurs personnes, dont la sélectionneuse Bev Priestman, à la suite des incidents impliquant un membre de la délégation canadienne qui a utilisé un drone pour espionner l'équipe de Nouvelle-Zélande, adversaire des Canadiennes lors de la première journée du tournoi féminin des Jeux Olympiques de Paris.

La FIFA a indiqué que le dossier sera transmis à la Commission de discipline dans les prochains jours.

Jasmine Mander, assistante de Priestman, et Joseph Lombardi, un analyste non accrédité de Canada Soccer, sont également visés par la procédure. Ils ont déjà été renvoyés au pays par le Comité olympique canadien. Lombardi a par ailleurs été condamné à huit mois de prison avec sursis pour "survol de drone dans un espace interdit" dans le cadre d'une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) devant le parquet de Saint-Etienne, ont indiqué différents médias canadiens.

Priestman a déjà annoncé qu'elle ne sera pas présente lors du premier match des championnes olympiques en titre contre la Nouvelle-Zélande jeudi, à Saint-Etienne. Le Comité olympique canadien a ajouté que le staff de Canada Soccer suivra une formation obligatoire sur l'éthique.

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