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La Coupe du Monde des clubs continue de faire parler d'elle. La compétition, qui doiut se dérouler du 15 juin au 13 juillet, peine à se concrétiser. A moins d'un an du coup d'envoi, le chantier est même encore colossal.
Et si la Coupe du Monde des clubs de cet été était finalement... annulée ? L'idée est encore loin de circuler dans les bureaux de la FIFA, mais salon la Gazzetta dello Sport, la situation autour de l'organisation de la compétition est inquiétante. En réalité, peu de choses sont bouclées. Les dates sont fixées, entre le 15 juin et le 13 juillet. Le pays hôte ? Ce seront les États-Unis. On parle de 32 équipes présentes, mais seules 30 sont actuellement connues.
Pour le reste... rien n'est prêt. Peut-on pour autant parler d'une possible catastrophe industrielle ?
L'argent ? Quel argent ?
Le journal italien avance que de nombreuses questions sont encore sans réponse. Les stades, par exemple, n'ont pas encore été annoncés. Quelques villes sont prêtes à se manifester, mais elles sont timides. Pire que cela: aucun sponsor, aucune chaîne de télévision ne s'est encore intéressée au tournoi. Seul Apple a tenté d'acheter des droits à hauteur d'un milliard d'euros. La Repubblica annonce que l'offre initiale a été annulée et que les négociations peinent à reprendre.
Sauf que, sans diffuseur, aucune marque ne se manifestera, puisqu'ils n'ont aucune idée de la réelle exposition possible. Des marchés se sont déjà fermés et aucun droit n'y a été vendu, en Asie, au Moyen-Orient ou encore au nord de l'Afrique. Les équipes elles-mêmes s'inquiètent de ne pas savoir, à 9 mois du coup d'envoi, où elles devront jouer. Les revenus attendus, à hauteur de 4 milliards d'euros, sont loin d'être atteints, que du contraire. 2 milliards d'euros étaient supposés servir rien qu'à l'organisation et ce chiffre n'a pas encore été atteint.
On le sait, de grands clubs européens ont déjà protesté contre cette compétition, en Angleterre et en Espagne, dénonçant une surcharge du calendrier. Le journal italien avance désormais que certaines formations refuseront de jouer si le prize money total de 800 millions d'euros n'est pas assuré. Ce qui est loin d'être le cas. La FIFA, de son côté, a commencé à accélérer pour tenter de trouver des solutions pour sauver l'édition 2025, qui serait clairement menacée.
Pire: si l'idée d'une annulation n'est pas encore prise au sérieux, il se murmure déjà que la FIFA utiliserait un tel scénario comme un geste envers les joueurs, en justifiant cela par son souhait d'alléger le calendrier du football mondial.
