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L'émission Dans le Vestiaire faisait encore le point, ce matin, sur l'actualité du football belge. Avec une large page dédiée au Standard, puisque l'on recevait un certain Pierre Locht, le CEO du club.
C'est reparti pour un tour ! Le Vestiaire s'est encore une fois réuni ce lundi matin pour faire le point sur toute l'actualité du football belge. En présence de Pierre Locht, le CEO du Standard, Damien Marcq, Vincenzo Ciuro, Kevin Sauvage et Marc Delire ont fait le point sur le championnat, mais aussi et surtout sur l'actualité du Standard, au cœur de cette émission en particulier.
Un derby wallon décevant
Premier sujet abordé : le derby wallon, qui s'est achevé sur un partage 1-1. Une rencontre qui n'a pas convaincu grand monde sur notre plateau, où certains s'étonnent du piètre niveau affiché par les deux équipes. "Ce ne sont jamais des matchs extraordinaires, mais ici, une équipe est malade et l'autre essaye péniblement de gagner deux matchs d'affilée", rappelle par exemple Kevin Sauvage. "Cela ne pouvait être que comme ça. La première mi-temps, on avait l'impression de voir un match de provincial", fustige de son côté Marc Delire.
Au coeur de l'échange, aussi, les changements d'Ivan Leko, avec les sorties de Zeqiri et Ayensa, mais aussi la montée de Bulat. Au final, une conclusion s'impose: ce 1-1 est globalement logique, pour les deux équipes.
Tout sur le Standard
Le plus gros de l'émission était dédié à la situation du Standard, avec la présence de Pierre Locht, le CEO des Rouches, sur le plateau. Ce dernier, qui a accepté de poursuivre sa mission jusqu'à la vente du club liégeois, s'est ainsi exprimé sur la vente du club, sur le bilan à la mi-saison et sur la forme de son équipe.
On apprend par exemple que le club est satisfait de l'évolution de la situation sur le terrain, avec une équipe limitée, mais volontaire et que les objectifs fixés sont adaptés à la réalité sportive du club. Pierre Locht a aussi rappelé qu'une augmentation de capital de 25 millions d'euros avait été décidée ces dernières semaines pour combler une partie des 59 millions d'euros de dette, afin de rassurer les potentiels investisseurs, qui souhaitaient surtout la fin des litiges juridiques avant de s'intéresser concrètement à un rachat des Rouches.
Une discussion transparente qui s'est achevée sur une vision pour l'avenir, avec cependant une évidence: sans connaître l'identité du repreneur, il est impossible de fixer un cap à long-terme. "Tout est sous contrôle", a conclu Pierre Locht.
