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"Si le but est accordé, il y a le feu dans les journaux": le Vestiaire donne son avis sur le but annulé dans le derby brugeois

La dernière journée de Pro League a sacré le Club Bruges, qui s'est contenté d'un match nul et vierge dans le derby ce dimanche. Pourtant, les supporters de l'Union y ont cru l'espace de quelques minutes, mais le but du Cercle n'a finalement jamais été accordé. 

Pour la dernière cette saison avant l'Euro 2024, "Le Vestiaire" est revenu sur le titre remporté par Bruges ce week-end. Mais une phase en particulier a fait parler d'elle après la rencontre: le but du Cercle à quelques minutes de la fin du match, qui a finalement été annulé par monsieur Lardot, l'homme du week-end, selon Silvio Proto. 

"Les 30 mètres qu'il doit faire pour aller jusqu'à l'écran du VAR, tout le monde le regarde. Quand on l'appelle, vous avez vu son visage. Il faut en avoir quand même", déclare notre journaliste Vincenzo Ciuro, qui était présent au Jan Breydel Stadium ce dimanche. 

Mais alors fallait-il accorder ce but? Selon "Le Vestiaire", la position illicite de Da Silva Lopes a interféré dans la phase. "Imaginons qu'il accorde le but. Aujourd'hui, il y a le feu dans tous les journaux. À froid, quand tu revois l'action, tu te dis que le but n'est pas valable. Si on se met à la place de Bruges et que le but est accordé alors qu'il n'est pas valable, c'est un scandale pour eux", pense Silvio Proto. 

"Personne ne s'en souvient, mais il y a eu une phase plus ou moins similaire lors de Malines-Standard. Un but est refusé pour le Standard à cause d'un bloc d'un joueur du Standard, hors-jeu à la base, qui influence la phase", précise Kevin Sauvage, journaliste pour Sudinfo. 

La goal-line technology en Belgique ? 

"Dans le football américain, parfois l'arbitre appuie sur un bouton et parle à tout le stade pour expliquer sa décision. Je trouverais ça intéressant que l'on fasse la même chose en Belgique", propose Silvio Proto. "On verra dans quelle langue", ironise Marc Delire. 

Avec cette phase, l'une des premières interrogations, était de savoir si la balle avait franchi la ligne ou pas. La question de la "goal-line technology" est donc remise sur la table. "Si le titre se décide là-dessus, on est aujourd'hui incapable de dire avec certitude si le ballon a franchi la ligne ou pas", déplore Vincenzo Ciuro. 

"L'injustice, c'est le temps additionnel qui n'est absolument pas respecté. Si peu de minutes avec tout ce qu'il s'est passé, ce n'est pas correct. Et les supporters au bord du terrain, ce n'était plus possible de jouer", complète Marc Delire. 

> Pour voir "Le Vestiaire" en intégralité, rendez-vous sur RTL play. 

 

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