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Le département arbitrage de l'Union belge de football (PRD) a présenté mercredi, à Tubize, son plan stratégique pour la période 2023-2026. Il se compose de quatre piliers: la qualité générale de l'arbitrage, la qualité du VAR, la communication avec les parties prenantes et le développement de l'arbitrage.
Le précédent plan stratégique avait été mis en place sous la direction du Britannique David Elleray en 2019. Il visait notamment à reconstruire la confiance dans l'arbitrage belge, le professionnaliser et améliorer la qualité générale des arbitres. Des objectifs atteints dans l'ensemble. Mais du travail reste à faire. Ainsi, "la perception des parties prenantes a baissé la saison passée en raison de quelques mauvaises décisions évidentes", a reconnu Stéphanie Forde, directrice opérationnelle du PRD. De plus, si le travail de la Belgique est apprécié par l'UEFA, aucun Belge ne figurait dans la catégorie Elite de la confédération européenne la saison passée.
En ce qui concerne la qualité de l'arbitrage, l'objectif est d'atteindre 90% de décisions correctes dans les moments-clés alors que le score était de 86,86% la saison passée en Jupiler Pro League. Le PRD vise aussi à améliorer l'uniformité des décisions. Pour cela, le département arbitrage va mesurer l'uniformité des décisions grâce à un "outil révolutionnaire qui tiendra compte d'une série d'éléments", selon le directeur technique Bertrand Layec
"Nous voulons aussi la transparence avec les clubs et les parties prenantes", a ajouté Stéphanie Forde. "Nous leur communiquerons les 'key performance informations' et leur demanderons de remplir un feedback". "Nous sommes l'un des seuls pays à avoir cette transparence", a souligné Bertrand Layec, ancien arbitre international français.
Le PRD tient à "améliorer la compréhension des décisions" tant des arbitres que du VAR. Le département arbitrage vise aussi à "réduire le temps de décision pour tracer la ligne du hors-jeu" lorsque le VAR intervient.