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Les insatiables lyonnaises partent largement favorites de la finale de la Coupe de France dames où elles affrontent des Lilloises dont c'est la toute première finale, mardi à Châteauroux (19h00).
Sacrées championnes de France samedi et avant la finale de la Ligue des champions contre Barcelone le 18 mai, les joueuses de Reynald Pedros sont une nouvelle fois en course pour un joli triplé.
A un mois du début de la Coupe du monde, l'OL et ses nombreuses internationales s'apprête à disputer sa 11e finale de Coupe de France, un trophée que les Lyonnaises ont remporté six fois de rang avant de perdre l'an dernier en finale contre le Paris SG (1-0).
Lyon avait pris sa revanche sur le PSG début février en éliminant le tenant du titre en quarts de finale (1-0) et d'asseoir sa domination nationale en écrasant les Parisiens (5-0) en championnat, mi-avril.
Leur victoire contre Metz samedi (3-0) pour la dernière journée de championnat leur a permis de remporter le titre de championnes de France de D1 mais elles n'ont pas vraiment eu le temps de fêter cette nouvelle ligne à leur palmarès.
"On a fait juste un resto, tranquilles, rien d'extraordinaire parce que justement on a ce match qui est très important demain. On aura le temps de fêter tout ça après", souligne l'attaquante Eugénie Le Sommer.
"Le match (de la finale) est assez rapproché mais on a eu le temps de récupérer et, aujourd'hui, on se sent en forme et à 100% pour jouer cette finale, on a récupéré tout le monde aussi, c'était important et on est prêtes", ajoute-t-elle.
Signe que l'OL ne néglige pas cette finale contre Lille, Reynald Pedros avait mis plusieurs joueuses au repos samedi en vue de la finale. Et, hormis la buteuse Delphine Cascarino, insuffisamment remise d'une blessure à une cheville contractée en demi-finale de Ligue des champions contre Chelsea, il dispose de tout son effectif.
Lille de son côté va disputer sa première finale mais avec un moral au plus bas. Les Nordistes ont en effet perdu ce week-end à Montpellier en championnat (3-2), un revers qui ne leur a pas permis de quitter la 11e place de la D1 féminine et les condamne à la relégation.