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L’actrice incarne le rôle principal d'"Un grand cri d’amour", pièce culte de Josiane Balasko, qu’elle jouera à Bruxelles en avril. Un défi qu’elle a abordé avec humilité, doutant d’abord de sa capacité à s’approprier un rôle si emblématique.
Catherine Marchal, figure bien connue du petit écran et du théâtre, sera bientôt de passage à Bruxelles. En avril prochain, elle montera sur les planches du Centre culturel d'Auderghem pour interpréter la pièce "Un grand cri d'amour", une œuvre signée Josiane Balasko.
Cette pièce met en scène un ex-couple d’acteurs, aux egos surdimensionnés, contraints de retravailler ensemble faute d'autres opportunités. Une situation explosive qui donne lieu à une comédie aussi mordante qu’efficace. "Ce sont deux égos surdimensionnés qui doivent se retrouver sur scène, parce qu’ils n’ont plus le choix", résume Catherine Marchal.
Reprendre un rôle aussi emblématique n’était pas une évidence pour Catherine Marchal. L’actrice, pourtant rompue au théâtre et à la télévision, avoue avoir abordé ce projet avec prudence. "Je suis arrivée par la petite porte un peu parce que reprendre un rôle comme ça, je n'étais pas sûre d'y arriver", admet-elle.
Un défi relevé avec modestie
Face à un texte déjà bien rodé, la comédienne et son équipe ont fait le choix de la fidélité : "On a respecté absolument 100 % du texte. On n’a rien changé. Il ne fallait pas, parce que c’est efficace, comme c’est écrit là".
Petit à petit, elle a trouvé sa place dans ce rôle, portée par l’écriture de Josiane Balasko. "Son écriture m’a portée très clairement. Elle ne nous laisse pas le choix d’être dans son humeur". Une interprétation qu’elle a aussi souhaité moderniser dans l’esthétique : "Je me suis inspirée des années 90, notamment de la série 'Absolutely Fabulous', pour donner à mon personnage un look déjanté".
Une carrière sous le signe du renouveau
Malgré son expérience au théâtre, au cinéma et à la télévision, Catherine Marchal assure qu’aucun rôle n’est jamais acquis. "C’est toujours la même chose. On redémarre à zéro à chaque fois". Une précarité inhérente au métier de comédien, qu’elle accepte avec philosophie : "On vit en fonction du désir des autres. À chaque nouveau projet, on se dit : ‘Mon Dieu, ils ont pensé à moi, c’est incroyable.’ Rien n’est jamais acquis".