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L'apprentie pilote, en dernière année à l'académie d'aviation, est prête à mettre ces études de côté pour une année, même si elle espère pouvoir combiner son rôle de Miss avec la poursuite de ses cours. Elle n'a pas manqué de souligner la qualité de ses dauphines, après l'élection qui avait lieu au Plopsa Theater.
"Je suis entourée de fantastiques dauphines. Elles auraient certainement mérité le titre", a-t-elle dit à l'intention de la Namuroise Zoé Brunet et de Dhenia Covens. Si sa famille est d'origine philippine, la Miss elle-même est née dans le Plat Pays. Elle devrait représenter la Belgique au concours Miss Monde, mais sa participation à Miss Univers n'est, en revanche, pas encore déterminée, même si l'Anversoise se dit d'emblée prête à assumer les deux évènements. "Je veux surtout profiter de ce qui m'arrive, et, avant tout, je vais faire la fête", indique la jeune femme, qui cite Nelson Mandela comme l'une de ses idoles.
Elle promet d'être une "véritable ambassadrice de la Belgique" dans l'année à venir. L'organisatrice du concours, Darline Devos, était quant à elle ravie du résultat. "J'avais quatre favorites, dont trois sont finalement sur le podium. Elles le méritent vraiment, toutes les trois. Et Angeline, elle travaille très dur, elle voulait vraiment y arriver. C'est le cas des autres aussi, mais Angeline sortait du lot", précise Darline Devos. Celle-ci balaie les critiques récurrentes qui pointent la régulière absence d'une beauté francophone ou Wallonne sur la plus haute marche du podium.
"Si Zoé avait gagné, tout le monde aurait dit que c'était dû aux critiques", déplore Darline Devos, qui assure que l'élection n'est pas dirigée dans le sens d'une préférence pour la Flandre. "Le mieux serait que les membres du jury ne connaissent pas l'origine des candidates, mais la langue les trahit, bien entendu. Une fois sur le podium, nous oublions toutefois l'origine. Le système de points est équitable", assure-t-elle.