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Dans le monde feutré des têtes couronnées, glamour et protocole riment aussi avec menace et sécurité maximale. Être un membre de la royauté, c’est naviguer entre le devoir de représentation et la vigilance permanente. Entre protection rapprochée, exil secret, et parfois même un brin d’humour, les familles royales déploient des moyens impressionnants pour faire face aux dangers.
Les familles royales fascinent, mais leur exposition médiatique les rend aussi vulnérables à des menaces inquiétantes. Entre sécurité ultra-renforcée et anecdotes marquantes, voici un tour d'horizon des dangers auxquels les têtes couronnées doivent faire face.
Amalia des Pays-Bas : entre menaces et exil
La princesse Amalia, héritière du trône néerlandais, a vu son destin basculer en 2022. Visée par la Mocro Mafia, un puissant cartel de la drogue aux Pays-Bas, elle a été contrainte de quitter l’université d’Amsterdam pour vivre une année cachée en Espagne.
"La Mocro mafia, c'est la mafia marocaine qui sévit aux Pays-Bas et qui a vraiment la mainmise sur le trafic de drogue. La princesse héritière s'est retrouvée menacée d'enlèvement, mais elle fait aussi l'objet de menaces de mort", explique Amélie Schildt. La princesse a trouvé refuge chez son parrain, le roi Felipe d’Espagne. Mystère total sur son lieu de résidence exact. Une chose est sûre, cet exil s’est orchestré dans un silence médiatique total. De retour à Amsterdam, Amalia vit aujourd’hui sous haute protection. "Elle a choisi de continuer à vivre avec une sécurité renforcée", précise l’experte royauté.
Prince George : l’horreur évitée de justesse
L’histoire de la famille royale britannique regorge également de frayeurs. En 2018, un projet d’attentat visant le prince George, alors âgé de quatre ans, a glacé le Royaume-Uni. "Au Royaume-Uni, un homme a été jugé pour ses connexions rapprochées avec Daesh. On va découvrir que cet homme avait projeté un attentat visant le petit prince George. On a échappé quand même à l'horreur absolue dans cette histoire, parce que cet homme ciblait toute l'école", rapporte Amélie Schildt.
Depuis, les apparitions publiques du petit prince sont entourées de mesures de sécurité draconiennes. La presse britannique a qualifié cet épisode de "menace la plus terrifiante jamais enregistrée pour un enfant royal."
Harry et Meghan
Même loin des protocoles royaux, le prince Harry reste une cible. Dans son autobiographie Spare, il a révélé avoir tué 25 talibans lors de son service en Afghanistan. Une confession qui n’est pas passée inaperçue. "Le prince Harry ne formule pas de regrets et il dit qu'il n'en est pas fier, mais qu'il n'en a pas non plus honte. Il va aller jusqu'à comparer ces victimes à des pièces d'échecs. À partir de ce jour, le prince Harry va devenir une cible prioritaire pour Al-Qaida aux États-Unis", explique Amélie Schildt. Si Harry a assumé ses paroles, la presse anglaise ne lui a pas pardonné : "Ce genre de déclaration n’était peut-être pas la plus subtile", ironise Bertrand Deckers, chroniqueur royal.
Meghan Markle, duchesse de Sussex, a également été la cible d’un torrent de haine et de menaces. Messages racistes, propos néonazis : certains membres de l’extrême droite britannique n’ont pas mâché leurs mots. Un chef de la police britannique a confirmé que ces menaces étaient "très sérieuses." Pourtant, Meghan a reproché au Palais de ne pas avoir pris ces attaques au sérieux. Ces événements pourraient être d'ailleurs l’une des raisons majeures de l’exil californien du couple Sussex.
La réponse piquante de la reine Fabiola
En 2009, la reine Fabiola de Belgique, visée par une menace à l’arbalète, a répondu avec une touche d’ironie. Lors du défilé de la fête nationale, elle a laissé une pomme, clin d’œil au mythe de Guillaume Tell, sur son siège. "Ceci dit, les menaces ont continué après la fête nationale. Et donc la police a demandé à la reine Fabiola d'arrêter ces petites provocations", se souvient Amélie Schildt.
Retrouvez l'émission "Place Royale" ce samedi à 19h50 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.
