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Ils s’appellent Yolandi et Ninja et ils sont les membres fondateurs de l'explosif groupe Die Antwoord. En couple à la vie comme à la scène, les deux Sud-africains ont un univers musical et artistique bien particulier et identifiable. Des looks au mode de vie, il existe plusieurs mystères autour de leur monde.
Le couple a adopté deux enfants dont un certain Tokkie, qui est aujourd’hui âgé de 20 ans. Il a intégré la famille Die Antwoord à 9 ans et, 11 ans plus tard, il se livre sur son crew adoptif dans une interview choc de 45 minutes dans laquelle il fait de nombreuses révélations. "Ils m’ont fait sentir que j’étais en fait un esclave. Ils m’ont adopté pour être un esclave. Ils m’ont fait sentir que je n’étais pas vraiment aimé", livre-t-il à la caméra.
Tokkie confie avoir été utilisé (ainsi que son sang) dans des rituels mystiques, avoir visualisé des films pornographiques très jeune, avoir été incité à l’extrême violence, avoir joué avec des armes, été encouragé à commettre des crimes et des délits, et avoir assisté à des scènes très tendancieuses voire incestueuses… "Ils me félicitaient quand je faisais des mauvaises choses, des crimes", précise-t-il.
Aujourd'hui loin d'eux
Derrière la caméra, Ben Jay Crossman, l’ancien réalisateur de Die Antwoord, qui recueille les confessions de Tolkie, qui vit aujourd’hui dans un quartier pauvre de Johannesburg, dans ce qui semble être un bidonville, mais loin de ses deux ex-parents adoptifs. Tokkie vit avec son frère adoptif et ils ont encore une soeur qui vit avec la bande du groupe. Cela fait deux ans que les deux frères vivent seuls et qu'ils n'ont plus aucun contact avec Ninja et Yolandi.
L’agent du groupe a simplement indiqué qu’il n’était "pas d’accord avec les déclarations de Tokkie".
Ninja a déjà trempé dans plusieurs affaires comme abus sexuels, trafics, attaques homophobes et a été accusé par une rappeuse de revenge porn en 2019.