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Nekfeu face à son ex-compagne: un procès sous haute tension

Entre accusations croisées et bataille judiciaire, le rappeur Nekfeu et son ex-compagne s’affrontent devant la justice. Le procès, tenu à huis clos, révèle une affaire complexe mêlant séparation douloureuse, non-représentation d’enfant et accusations de violences.

Ce mercredi 29 janvier, la 26ᵉ chambre du tribunal correctionnel de Paris était le théâtre d’un affrontement judiciaire très médiatisé. En cause, une plainte déposée par le rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, contre son ex-compagne pour "non-représentation d’enfant". Mais ce qui aurait pu rester une affaire de droit de garde a pris une tournure bien plus explosive, l’ancienne compagne du rappeur l’accusant de violences conjugales et sexuelles.

Le procès s’est déroulé à huis clos, une décision prise pour préserver leur fils de trois ans des remous médiatiques et éviter que les audiences ne soient perturbées par les autres accusations en cours. Une décision d’abord soutenue par la défense de la jeune femme, avant un étonnant revirement. L’un de ses avocats, Me Florence Fekom, a soudainement demandé que le procès soit ouvert au public, contredisant son confrère Me William Bourdon, qui venait de plaider l’inverse.

De son côté, Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Ken Samaras – de son vrai nom –, a insisté sur la nécessité de juger ces faits en toute transparence : "Nous sommes d’accord, mais nous n’en faisons pas la demande, car nous n’avons rien à cacher. Tout ce qui doit être dit peut l’être". Malgré ces échanges tendus, la justice a maintenu le huis clos.

Accusations et contre-attaques

Derrière cette bataille pour la garde de leur enfant se cache un conflit bien plus large. L’ex-compagne de Nekfeu a récemment relancé plusieurs procédures contre lui, accusant le rappeur de "violences sur mineur" et s’apprêtant à porter plainte pour "viol". Son avocate évoque un "contrôle coercitif" exercé par l’artiste, une emprise psychologique l’ayant plongée dans un "état de stress post-traumatique très puissant".

De son côté, la défense de Nekfeu dénonce des accusations infondées, rappelant que plusieurs plaintes précédentes ont été classées sans suite par la justice.

Une stratégie du silence brisée

Connu pour son extrême discrétion, Nekfeu n’avait jamais publiquement évoqué sa paternité avant que cette affaire ne l’y contraigne. Depuis plusieurs années, l’artiste cultive le mystère, évitant les interviews et les apparitions publiques. Son dernier album solo, Les Étoiles Vagabondes, remonte à 2019, et depuis, ses fans guettent la moindre information à son sujet.

Mais cette fois, c’est bien malgré lui qu’il se retrouve sous les projecteurs. Ce procès met en lumière un aspect de sa vie que le rappeur n’avait jamais partagé : une relation amoureuse marquée par des conflits et une séparation houleuse, désormais étalée sur la place publique.

Un verdict attendu en mars

La justice devra trancher sur les faits de "non-représentation d’enfant", mais cette affaire semble loin d’être terminée. Le verdict est attendu pour le 19 mars, tandis que les autres accusations portées par l’ex-compagne de Nekfeu pourraient encore relancer le dossier.

Pour l’heure, l’artiste reste silencieux sur l’affaire, laissant ses avocats gérer la tempête médiatique. 

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