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Un film documentaire sur Selena Gomez est diffusé sur Apple TV. "My Mind & Me" retrace le parcours de la chanteuse, aujourd'hui âgée de 30 ans. Dans cette production originale, Selena Gomez n'hésite pas à parler ouvertement et à se confier sur des moments très compliqués de son passé.
Elle se souvient, notamment, d'une demande traumatisante de la part de son label. C'était juste après sa rupture avec Justin Bieber. On lui a en effet demandé de sortir un nouveau morceau avec son ex-copain. Cette demande, qui venait apparemment du président-directeur général d'Interscope Geffen A&M Records, est assez mal passée. "Quand vais-je être bonne toute seule, sans avoir besoin de personne avec qui être associé ?", s'est interrogée la chanteuse qui voulait simplement être appréciée pour ce qu'elle faisait elle-même.
Des pensées suicidaires
Suite à la sortie de "My Mind & Me", Selena Gomez a également fait des confidences à cœur ouvert au magazine américain Rolling Stone concernant des pensées suicidaires qui la hantait. "Je vais être très transparente avec tout le monde à ce sujet : j'ai été dans quatre centres de traitement", a-t-elle confié. "Je pense que quand j'ai commencé à atteindre le début de la vingtaine, c'est là que ça a commencé à devenir vraiment sombre, et quand j'ai commencé à sentir que je ne contrôlais pas ce que je ressentais, que ce soit vraiment génial ou vraiment mauvais."
Les hauts et les bas ont duré des semaines, voire des mois. Elle n'arrivait plus à dormir. "Ça a commencé par la dépression, puis l'isolement." Même si elle n'a jamais réellement tenté de se suicider, elle pensait que "le monde serait meilleur si je n'étais pas là."
Sa vie ne ressemblait pas vraiment à celle qu'elle avait imaginé plus jeune. Et le fait d'être célibataire à 25 ans n'a pas aidé. "J'ai grandi en pensant que je serais mariée à 25 ans. J'ai été anéantie par le fait que j'étais loin d'en être arrivée là. C'était tellement stupide, mais je pensais vraiment que mon monde était fini", dit-elle dans l'interview à Rolling Stone.
Elle est finalement parvenue à sortir de cette boucle infernale, notamment grâce à l'aide d'un psychiatre. "Il m'a vraiment guidée", glisse-t-elle. "Mais j'ai dû me désintoxiquer, essentiellement des médicaments que je prenais. J'ai dû apprendre à me souvenir de certains mots. J'oubliais où j'étais lorsque nous parlions. Il m'a fallu beaucoup de travail pour accepter que j'étais bipolaire, mais apprendre à faire avec parce que ça n'allait pas disparaître."