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La chanteuse française Zaho de Sagazan, révélée avec son premier album "La symphonie des éclairs", revient avec une nouvelle chanson intitulée "Ô Travers". Une réflexion musicale sur nos petits travers et névroses, qui s'inscrit dans la lignée de son univers sombre et sensible.
Après le succès de "La symphonie des éclairs", notamment auprès des jeunes enfants qui adorent chanter ses chansons sans forcément comprendre les paroles, Zaho de Sagazan continue de surprendre. Son nouveau titre, "Ô Travers", se présente comme une ode à nos petits travers et nos petites névroses que nous pouvons tous avoir.
Une hypersensibilité assumée
La chanteuse ne s’en cache pas : la tristesse est son "travers principal". Zaho de Sagazan confie volontiers qu’elle est attirée par la tristesse, qu'elle relie à son hypersensibilité. Elle s’est toujours sentie à part, différente des autres, un peu tiraillée et pour elle, c’est une force.
Cette hypersensibilité transparaît dans ses chansons, à l’image de "Tristesse", un morceau sorti il y a un an.
Des nouveautés attendent les fans
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là pour l’artiste de 24 ans. Son premier "La symphonie des éclairs" sera réédité le 25 octobre, avec sept titres bonus inédits. Des morceaux que Zaho de Sagazan a déjà interprétés sur scène, lors de sa tournée qui ne semble jamais s’interrompre.
En deux ans, elle a donné près de 200 concerts, parcouru plus de 30 festivals cet été, et s’apprête à franchir l’Atlantique pour chanter aux États-Unis en décembre, avec des dates prévues à New York, San Francisco et Los Angeles.
Un parcours fulgurant
À seulement 24 ans, Zaho de Sagazan connaît une ascension impressionnante. De ses débuts modestes, à poster des reprises sur Instagram, elle est passée à des tournées internationales, accompagnée de toute une équipe. Aujourd’hui, ce sont 16 personnes qui la suivent dans un tourbus pour ses tournées.
Zaho de Sagazan, c’est aussi une histoire familiale atypique. Elle a grandi avec ses quatre sœurs dans une maison qu’elle qualifie elle-même de "chelou". Fille d’une institutrice et autrice, et d’un père plasticien et sculpteur, elle a grandi au milieu de sculptures de glaise et de bottes de foin.