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Adil El Arbi et Bilall Fallah reviennent sur leur incroyable expérience à Hollywood, leurs réalisations, ainsi que leur succès à la suite du film "Bad Boys for Life".
De "Black" à Hollywood
Après avoir impressionné avec leur film "Black", les deux réalisateurs belges, Adil El Arbi et Bilall Fallah, ont attiré l'attention des producteurs américains. "Des managers américains ont vu "Black" et nous ont contactés", explique Adil El Arbi. "Ils ont envoyé notre film à Jerry Bruckheimer et à Will Smith. En 2015, nous avons rencontré Jerry et, après quelques hésitations, Will Smith a décidé de nous donner ce projet."
Une ascension fulgurante
La franchise "Bad Boys" a toujours été synonyme de succès, mais selon Adil El Arbi, le secret réside dans la dynamique entre les personnages de Mike et Marcus, incarnés par Will Smith et Martin Lawrence : "Tout le monde aussi veut avoir cette amitié, ce côté fraternel entre ces deux personnages".
Les réalisateurs ont également apporté une touche belgo-marocaine unique au film "Bad Boys" : "C'est un mélange de couleurs, d'énergie et d'originalité". "Nous avons grandi avec les films d'Hollywood et le cinéma européen, ce qui donne un mix unique", ajoute Bilall Fallah.
Vie entre Hollywood et Bruxelles
Malgré leur succès à Hollywood, les réalisateurs restent attachés à leurs racines : "Nous vivons toujours à Bruxelles, pour nous, c'est important de rester ici. Nous passons beaucoup de temps à Hollywood pour les projets, mais nous revenons toujours ici."
En ce qui concerne l'avenir, le duo travaille déjà sur leur prochain projet : "Nous travaillons sur la suite de "Patser", un film sur le monde de la drogue à Anvers", a révélé Adil El Arbi.
