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Geneviève de Fontenay, ex-présidente du concours de beauté des Miss France, a annoncé mardi qu'elle n'apparaîtrait plus au côté de Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes et ex-numéro deux du Front national, "choquée" d'avoir été accusée d'adhérer à l'extrême droite.
"J'ai dit (à Florian Philippot): +on est obligés de ne plus faire de photos et que je ne sois plus avec toi+ (...) Comment a-t-on pu dire sur les réseaux sociaux que je vais de l'extrême gauche à l'extrême droite? J'ai été choquée de telles réactions, j'en ai pris plein la tête", a déclaré Geneviève de Fontenay à l'AFP.
Elle a déjà refusé d'apparaître mardi matin au côté du président des Patriotes dans l'émission "Morandini Live" sur CNEWS, alors que lundi ils avaient appelé ensemble "les Français à se faire entendre et à se mobiliser le 1er mai" pour protester contre la politique d'Emmanuel Macron et du gouvernement, lors d'une conférence de presse à Paris.
"Extrême droite, c'est une injure pour moi" et "le nom de Le Pen, c'est un rejet", a déclaré Mme de Fontenay. Elle a expliqué ne pas comprendre qu'on l'accuse d'antisémitisme sachant que "mon mari (Louis Poirot, dit de Fontenay) cachait des juifs pendant la guerre" et que "Philippot, le Front national, il n'y est plus!"
Mme de Fontenay a toutefois affirmé maintenir son appel à manifester le 1er mai "pour que Macron et le gouvernement se rendent compte" du mécontentement au sein d'une partie de la population.
"Que Geneviève de Fontenay veuille souffler, je comprends. Cela n'altère en rien notre relation personnelle", a quant à lui déclaré à l'AFP M. Philippot, qui a fondé l'association Les Patriotes en mai 2017 et quitté le Front national quatre mois plus tard.
"Si de temps en temps, certaines personnes veulent faire un petit bout de chemin avec nous, cela permet de donner un écho à notre mouvement", a-t-il ajouté.