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Un homme d'affaires est en conflit avec ses voisins qui le "torturent" à cause du bruit généré par leurs planchers en bois. Sergey Grazhdankin, 42 ans, et sa femme, Maria, affirment que leur vie dans un appartement de plus d'un million d'euros situé dans une résidence privée Art déco de West Kensington, à Londres, est devenue un calvaire après que de nouveaux voisins ont emménagé dans l'appartement situé au-dessus du leur.
Le couple affirme qu'il est depuis soumis à un assaut constant de bruits - enfants qui jouent et pleurent, solives qui grincent, bruits de pas et conversations bruyantes - de la part de son voisin et de sa famille à l'étage.
Ils jouissaient auparavant de la paix et de la tranquillité dans leur appartement de trois chambres, mais l'installation de planchers en bois a fait voler cette tranquillité en éclats et leur a donné l'impression d'être dans une colocation, disent-ils.
L'homme d'affaires poursuit à présent ses voisins pour la "nuisance" présumée causée par le bruit, dans une affaire qui a coûté environ 280 000 euros en frais d'avocat.
"En semaine, nous sommes réveillés tous les jours entre 5h30 et 7h30 par le bruit", a déclaré M. Grazhdankin, qui a ajouté : "Le week-end, nous sommes réveillés entre 7h et 8h par des bruits de pas, de coups, de sauts, d'enfants qui courent et de voix" : Le week-end, nous sommes réveillés entre 7h et 8h par des bruits de pas, de coups, de sauts, d'enfants qui courent et de voix".
"Vivre cela tous les jours depuis que nous avons déménagé est une véritable torture", a expliqué Maria Grazhdankin.
"Nous vivons avec nos voisins de la manière la plus directe qui soit, car nous sommes toujours dérangés par les bruits de leur vie quotidienne dans leur appartement", a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Nous sommes automatiquement capables de dire non seulement s'ils sont à la maison, mais aussi qui exactement de la famille est à la maison, dans quelle pièce, ils se trouvent et parfois à quel type d'activité ils sont occupés. C'est déprimant parce que je n'ai pas le sentiment d'avoir une vie privée, d'être en paix et tranquille dans ma propre maison".
Le 13 novembre, le juge Tracey Bloom a donné gain de cause à M. Grazhdankin, estimant que le bruit qu'ils ont subi après que leurs voisins ont arraché les vieilles moquettes était "insupportable" et les empêchait de dormir la nuit.
Selon le Dailymail, cette décision oblige les voisins du dessus à débourser 18 000 euros en guise de dédommagement, ainsi qu'à payer une grande partie des 287 000 euros de frais d'avocat pour l'affaire.
L'affaire sera renvoyée devant le tribunal à une date ultérieure afin de déterminer la part des honoraires d'avocats que les parties devront payer.
